Le ministre de la Sant�, qui a affirm� � plusieurs reprises que la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1, d�butera samedi prochain, s�est finalement ravis�. Le ministre ne peut se prononcer sur une date, l�Institut Pasteur devant d�abord valider l�utilisation des vaccins. Par ailleurs, un autre m�dicament antiviral, le Samifer, est disponible, pour �tre administr� lorsque le Tamiflu ne donne pas de r�sultats. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Annonc�e en grande pompe pour le d�but de la semaine prochaine, la date de la campagne de vaccination contre la grippe porcine n�est finalement pas d�ment arr�t�e. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, Sa�d Barkat a indiqu� que les 713 000 doses de vaccin r�ceptionn�es sont actuellement soumises � analyser au niveau de l�Institut Pasteur. Il a affirm� que pour la mise sur le march� du vaccin, l�Institut Pasteur devrait d�abord donner son feu vert. �La proc�dure n�cessite un d�lai de plus de 14 jours. Je ne peux pas faire pression sur les experts pour acc�l�rer les tests. D�s que ces derniers se seront prononc�s sur la validit� des vaccins, la campagne de vaccination commencera�, a pr�cis� Barkat. Avec 476 cas confirm�s et 24 d�c�s, le ministre de la Sant� n�a pas exclu l�hypoth�se d'une seconde vague de contamination, qui surviendrait en fin d'ann�e, avec l�apparition pr�vue de 3 600 cas compliqu�s. Cependant, Barkat, qui a pr�cis� que le pr�l�vement pour des analyses est une proc�dure qui n�cessite des d�lais relativement longs, a appel� toutes les personnes pr�sentant des sympt�mes grippaux, notamment les femmes enceintes, � se pr�senter aux structures sanitaires ainsi qu�au niveau des cliniques priv�es pour se faire d�livrer gratuitement du Tamiflu ou du Saiflu. Toutefois, dans le cas o� ces deux m�dicaments antiviraux s'av�rent inefficaces, le ministre a annonc� la disponibilit� d�un autre antiviral, le Samifer. Tout en d�clarant que le vaccin concernera d�abord les personnes les plus expos�es aux risques, Barkat, qui a �largi sa liste aux enfants et adolescents �g�s de 6 mois � 24 ans, a �t� formel quant � interdire la vaccination des enfants de moins de six mois. ` Enfin, le ministre, qui a rappel� que 10 000 structures de sant� seront mobilis�es pour assurer la campagne de vaccination, a assur� que les personnes vaccin�es subiront un contr�le avant, pendant et apr�s la vaccination, afin de les pr�munir contre toute complication.