Le sport ce n�est pas uniquement le football. Mais, malheureusement, cette expression n�est plus d�actualit� � S�tif et, plus particuli�rement, au niveau de l�Entente de S�tif. En effet, plus de 120 jeunes (filles et gar�ons) se sont retrouv�s, du jour au lendemain, dans la rue par la gr�ce du pr�sident de l�ESS, Abdelhakim Serrar qui a d�cid�, ni plus ni moins, de mettre en veilleuse la section de volley-ball. Une d�cision irr�fl�chie qui prive plus d�une centaine de jeunes, dont trois internationaux de l��quipe nationale de moins de 19 ans, de la pratique sportive. Faisant fi des recommandations du gouvernement, qui consid�re le sport comme un moyen permettant � chaque jeune dou� pour une activit� sportive de se r�aliser pleinement et d�atteindre, sans que pr�judice soit port� � sa sant� physique ou morale, un niveau de performance maximal, les dirigeants de l�Entente ont agi comme des fossoyeurs de l�une des plus anciennes disciplines sportives pratiqu�es � S�tif. La section de volley-ball de l�Entente de S�tif a �t� relanc�e b�n�volement par des anciens cadres et joueurs, au mois de juin 2008, apr�s une absence de plus de dix ann�es. En l�espace d�une saison (2008-2009), et malgr� l�absence de moyens et de mat�riels, l��quipe a permis au volley-ball s�tifien de revivre dans son milieu originel et d�acc�der au national 1B, soit � un palier de l��lite absolue. Mais pour la saison 2009, et au lieu de s�attendre � �tre r�compens�s pour les r�sultats appr�ciables et les efforts fournis, les responsables de la section de volley-ball, les entra�neurs et les joueurs, seront tout simplement �sacrifi�s� et invit�s � trouver un autre club. Faute de moyens, l��quipe n�a pu honorer les frais d�engagement � la F�d�ration alg�rienne de volley-ball et qui s��l�vent � 200 000 dinars, soit l��quivalent d�une prime de match pour un footballeur de l�ESS. Aussi la subvention de l�Etat qui devait revenir � la section de volley-ball, ainsi que la prime d�accession octroy�e par la direction de la jeunesse et des sports aux �quipes seniors laur�ates, ont �t� tout simplement utilis�es par le club pour r�gler �l�app�tit vorace� des footballeurs de l�Entente. �L�Etat a investi sur la jeunesse pour lui permettre de ressusciter les sports mineurs, un tant soi peu, marginalis�s de nos jours, malgr� un pass� glorieux et, par l� m�me, de f�d�rer les potentialit�s existantes au sein des activit�s sportives saines et d�aider, dans la mesure du possible, � endiguer les fl�aux qui guettent notre jeunesse. Malheureusement, ce n�est pas le cas pour l�Entente de S�tif, de surcro�t un club omnisport qui ne s�occupe d�ailleurs que du football au d�triment des autres disciplines sportives �, affirme le secr�taire g�n�ral de la section de volley-ball de l�ESS, M. Azzedine Hadaoui. Ce dernier en compagnie de plusieurs entra�neurs de la section de volley-ball, luttent pour la survie de ce sport dans la ville de S�tif. �Nous ne baisserons pas les bras et nous frapperons � toutes les portes pour sauver le volley-ball et sauver de la rue des dizaines de jeunes�, dira-t-il. Enfin, les responsables de cette section lancent un appel aux autorit�s locales, notamment au wali de S�tif et au directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de S�tif, pour ne pas permettre la mise � mort d�un sport qui a donn� tant de fiert� � toute une ville. �Nous demandons, simplement, l�autonomie de la section volley-ball de l�ESS, avec ses propres objectifs, son mode d�organisation et ses propres moyens financiers et ce, pour une meilleure prise en charge, en vue de hisser ce sport au rang qu�il m�rite�, conclut pour sa part, l�entra�neur des seniors, M. Hamoudi Nek�a.