«Ni l'Entente ni le MCA ne peuvent gagner la Ligue des champions et l'USMA de Haddad va tout rafler !» Si le président sétifien peut se réjouir de voir son club fétiche rester toujours en course pour décrocher le titre de champion, défendre ses deux trophées remportés l'an dernier, la coupe d'Algérie et la Super Coupe de l'UNAF, tout en ayant la possibilité d'aller loin en Ligue des champions, il est conscient malgré tout que le reste de la saison est loin d'être une partie facile pour son équipe, en refusant de trop s'emballer ou de promettre une avalanche de trophées pour les supporteurs sétifiens, en ce début d'année 2011…
Il reconnaît l'incapacité de son équipe de gagner la Ligue des champions Alors que tout le monde à Sétif regrette le fait de voir l'Entente rater de peu le privilège de remporter la Ligue des champions, l'an dernier, vu que l'heureux gagnant, le TP Mazembe, n'était nullement meilleur que les équipiers de Khaled Lemouchia, le président Serrar, qui a souvent clamé haut et fort son désir de remporter ce prestigieux trophée, vient de reconnaître que son club n'est pas encore assez structuré pour viser une telle distinction sur la scène africaine.
Le CHAN a sauvé Serrar ! Le président Serrar, qui est très flatté, à l'instar de tous les Sétifiens, de voir pas moins de onze joueurs de l'Entente retenus en EN locale, pour disputer le CHAN au Soudan, est encore plus heureux d'éviter les demandes de ces derniers d'empocher leur salaire mensuel jusqu'au 1er mars prochain, alors que les finances du club ne sont pas au mieux actuellement.
Il maltraite les industriels sétifiens Très jaloux apparemment des Usmistes, qui peuvent se payer le luxe de payer l'entraîneur français, Hervé Renard, grâce aux millions de l'homme d'affaires Haddad, Abdelhakim Serrar n'a pas hésité à critiquer le manque d'implication des industriels locaux, qui refusent d'aider le club phare des hauts plateaux à grandir encore plus, et honorer ainsi toute la ville de Sétif.
Il prévient les risques d'une probable catastrophe à l'Entente ! Apparemment conscient de ne pas pouvoir assumer à lui seul l'immense responsabilité de gérer un grand club comme l'Entente, Abdelhakim Serrar prévient tous les amoureux de l'Aigle noir, que la situation est devenue alarmante, et que par manque de moyens financiers, la grande équipe bâtie depuis plusieurs années, risque de se briser du jour au lendemain. Des révélations lourdes de sens, qui confirment que la crise financière peut secouer aussi l'un des plus grands clubs arabes et africains, ces derniers temps, en poussant Serrar à revoir ses fortes ambitions à la baisse… -------------------------------------------- «Ni l'Entente ni le MCA ne peuvent gagner la Ligue des champions et l'USMA de Haddad va tout rafler !» Le sectionneur national, Benchikha, vient d'annoncer que le fait de retenir 11 sétifiens en EN est le résultat de la bonne gestion de Serrar ? C'est vrai que nous avons adopté une certaine stratégie dans le recrutement des joueurs depuis quatre ou cinq années déjà, pour permettre à l'Entente d'être toujours un riche réservoir pour les différentes sélections nationales, sauf qu'il faut mettre les moyens, pour préserver cet honneur, car je suis sûr et certain qu'avec la situation actuelle, on risque de se retrouver sans le moindre joueur sétifien en EN, dans les années à venir. Vous emblez très inquiet, peut-on en connaître les raisons ? Il faut juste voir la situation financière actuelle et le manque d'aide autour du club. Et même si la majorité des formations souffrent financièrement, un club comme l'Entente, qui remporte régulièrement les trophées, ne devrait pas en arriver là où elle se trouve, malgré mes multiples appels de détresse. Sauf que la situation reste malheureusement toujours la même. Est-ce que le problème réside dans le refus des supporteurs de participer activement dans l'achat des actions ? C'est vrai que je mise beaucoup sur l'apport des supporteurs, mais en même temps, et vu la situation économique du pays, je ne peux pas obliger un simple citoyen d'acheter des actions, mais juste d'aider le club par le peu qu'il a ou de rester toujours fidèle à l'équipe, en assistant régulièrement aux rencontres et soutenant ainsi moralement les joueurs. Qui pointez-vous donc du doigt au juste ? Je regrette vraiment que les nouveaux riches ne s'impliquent pas dans la vie du club, refusant d'apporter ainsi leur aide, aussi infime soit-elle. Comment voyez-vous l'avenir du club ? Le groupe que nous avons bâti depuis cinq ans déjà risque de s'effondre dans les mois à venir, car je ne peux pas lutter tout seul. Il viendra le jour où je craquerai, même si j'ai toujours tenu le coup par le passé, grâce à mes chèques de garantie. Allez-vous vous contenter du recrutement de trois éléments seulement durant ce mercato hivernal ? Oui, on doit probablement se consoler de la venue de trois joueurs seulement, car la situation financière actuelle ne nous permet pas de faire des folies. D'ailleurs, nous regrettons de ne pas avoir pu recruter un très bon attaquant ghanéen. Comment expliquez-vous la nomination d'un troisième technicien ? Ce n'est pas forcément la faute de la direction, car le départ de Solinas demeure jusqu'à aujourd'hui un véritable mystère, malgré mes tentatives de le persuader de lui faire changer d'avis. Alors que pour Zekri, tout le monde connaît sa mentalité, même s'il reste un jeune technicien assez doué. Parlez-nous un peu de la finale de la Supercoupe de l'UNAF, vu la situation actuelle en Tunisie ? Je vais proposer au président de l'UNAF, M. Raouraoua, l'idée de disputer cette finale dans n'importe quelle ville d'Algérie, afin de prouver la solidarité du peuple algérien avec son frère tunisien. Sauf qu'il faudra avant tout, connaître si notre adversaire est prêt à disputer ce genre de rendez-vous, après tout ce qu'il a vécu récemment. Vous avez tenu à libérer Ferradji et Benchergui pour le CABBA, de quoi souder davantage les liens avec le club voisin ? Absolument, car je tiens à annoncer publiquement mon soutien à nos voisins bordjiens dans leur quête de se maintenir en Ligue 1 cette saison. J'ai ainsi voulu aider le CABBA, en facilitant le départ de ces deux joueurs. C'est aussi le cas des Eulmis avec lesquels nous voulons avoir des relations fraternelles. Je tiens à démentir ce qui s‘est dit concernant mon souhait de voir ces deux formations voisines descendre en D2. On parle de la fameuse affaire de qualification du duo du Mouloudia Herkat- Megherbi, face à l'Entente l'an dernier ? Je ne veux pas trop polémiquer sur cette affaire. Toutefois, je tiens à souhaiter au Mouloudia d'Alger de réussir son entrée en lice en Ligue des champions africaine, même s'il leur sera difficile, tout comme pour nous, de gagner le trophée africain. Pourquoi ? Je ne pense pas que les deux équipes vont remporter ce trophée. Le Mouloudia traverse une crise financière et le cas pour l'Entente. Ce qui n'augure rien de bon. Avant de finir, pensez-vous que le président Haddad et l'USMA domineront d'ici peu le football algérien ? Je suis convaincu que l'USMA sera le seul club algérien qui prendra les commandes du football algérien dans les années à venir. Je peux même avancer que ce sera le premier club algérien qui remportera la Ligue des champions, dans trois ans. Pour ma part, je regrette de ne pas avoir trouvé à Sétif, un homme capable d'aider l'Entente, comme le fait actuellement Haddad à l'USMA. ------------------------------------------- Le Ghanéen Joseph Bahinan trop cher pour l'Entente ! Malgré son immense souhait de mettre le paquet pour dénicher la perle rare sur la scène africaine, le président Serrar, et pour manque d'argent dans les caisses du club, n'a pas réussi à conclure l'arrivée de l'international ghanéen, Joseph Bahinan. Cet attaquant, qui est actuellement en stage bloqué au Kenya avec la sélection ghanéenne, pour préparer le CHAN au Soudan, devra coûter pas moins de 600 000 dollars au total, ce qui a refroidi les ardeurs du président sétifien.
La direction prête à libérer Belkaïd… Voulant apparemment quitter l'Entente, Farouk Belkaïd a récemment appelé le président Serrar, pour lui soumettre son souhait de rester régulièrement au chevet de sa fille malade. L'homme fort de la direction sétifienne a émis un avis favorable, sauf que le joueur n'aura pas sa lettre de libération gratuitement, mais contre pas moins de 350 millions de centimes.
… et attend toujours un appel de Medane concernant Boucherit Toujours dans le registre des joueurs désireux de partir, la direction sétifienne attend toujours un nouveau coup de fil de Medane, le manager général de la JSMB, concernant l'achat de la lettre de libération du milieu de terrain, Antar Boucherit, contre la somme de 350 milions de centimes, exigée par le président Serrar, pour lâcher son joueur au profit des Bougiotes.
Adara, nouveau sponsor des Ententistes En plus de son envie de faire une large tournée auprès de 1000 industriels à Sétif, avec l'espoir de ramasser le maximum d'argent possible, le président Serrar a réussi à signer un partenariat avec la firme turque Adara, jusqu'à la fin de saison actuelle, contre un chèque de 250 millions de centimes.
Dellacasa devrait débuter ce lundi Si son adjoint Alloco devra entamer son travail, dès la séance de dimanche, l'entraîneur en chef, Giovanni Dellacasa, qui est attendu aujourd'hui à l'aéroport Houari-Boumediene, devra suivre le match amical des locaux face au Niger, avant de passer la nuit à Alger, pour assister le jour suivant, en compagnie de Serrar, à l'émission «Canal Foot », avant de commencer son travail d'entraîneur des Noir et Blanc, lundi.