Les deux gares routi�res de la ville de Guelma se trouvent dans un �tat lamentable, une situation qui d�note du laisser-aller, de la n�gligence et de l�incivisme. Elle constitue un v�ritable calvaire, aussi bien pour les usagers que pour les transporteurs. La gare de Bab Annaba se trouve dans un �tat de d�gradation tr�s avanc�, son insalubrit� illustre le p�ril qu�affrontent les voyageurs quotidiennement. Elle devient un lieu de nuisance sonore et environnemental : eaux us�es stagnantes, ordures et autres d�chets affectant la qualit� de vie et le bien-�tre des riverains. Son �tat des lieux est loin d��tre r�jouissant : abribus totalement d�labr�s, toilettes ind�centes, absence de mobiliers urbains... M�me cet espace public n�a pas �t� �pargn� par le commerce informel. Des vendeurs � la sauvette �talent leur marchandise � m�me le trottoir dans de pi�tres conditions d�hygi�ne. Des gargotiers occasionnels, m�connaissant les r�gles �l�mentaires de pr�vention contre les toxi-infections alimentaires, improvisent des fast-foods dans des v�hicules inappropri�s, d�pourvus de moyens de conservation adapt�s. Le m�me d�cor (insalubrit�, absence totale de commodit�s et ins�curit�) est propos� pour les chauffeurs de taxi et les usagers de la station de Bab Skikda. Cette gare est plong�e dans un indescriptible d�sordre, qui p�nalise � plus d�un titre les voyageurs. L�inconfort atteint son paroxysme en hiver, les pistes de ces principales gares de la ville de Guelma deviennent impraticables � cause de la boue et des eaux pluviales qui y stagnent. Ces espaces publics n�cessitent une revalorisation globale afin d�offrir aux usagers un milieu adapt� � leurs besoins et par l� m�me am�liorer le cadre de vie des riverains.