Dans le but d�assurer une alimentation saine et efficace � l��l�ve, l�APC d�Adrar a r�uni tous les chefs d��tablissement et gestionnaires des coll�ges et �coles primaires afin de mettre en place un conseil d�administration communal qui aura pour t�che et mission de choisir les �ventuels fournisseurs des cantines scolaires. Dans le m�me contexte, et suite � la circulaire minist�rielle n�333, un autre conseil de gestion de ces m�mes cantines, dirig� par le directeur du coll�ge, a vu le jour. L�Etat consacre un budget de plus en plus cons�quent pour la restauration scolaire (35 DA par jour et par repas). Comme il est temps de passer � une gestion sp�cialis�e, de nouveaux m�canismes de la gestion des cantines vont voir le jour dans le but d�une bonne gouvernance : hygi�ne, qualit� des produits, confection des repas. Le conseil de gestion a pour mission l��tablissement des listes des �l�ves b�n�ficiaires et l�approbation du menu confectionn� par le conseiller de l�alimentation. Les bons de commande et les factures seront transmis directement, sans passer par le conseiller et l�inspecteur de l�alimentation scolaires, au directeur de CEM qui est � la fois pr�sident du conseil de gestion et ordonnateur, pour contr�le et r�gularisation. Les directeurs des �coles primaires auront la responsabilit� de g�rer les espaces de stockage des aliments � l�int�rieur de leurs �tablissements respectifs et de veiller � la bonne exploitation des moyens de manutention et des �quipements. Cependant, on d�plore le retard de l�APC qui a mis un temps fou � installer le conseil d�administration. Dans le m�me contexte, les produits d�entretien cens�s �tre fournis par l�APC sont absents et on ose parler d�hygi�ne sachant pertinemment que la grippe A est une menace consid�rable. Parfois m�me le local destin� � la pr�paration des repas, pour ne pas dire sandwiches (pain, fromage ou confiture), n�existe pas et la pr�paration se fait dans le bureau du directeur. Une r�alit� qui fait mal mais qui est l�, omnipr�sente. De plus, le lait cens� �tre servi le matin reste un mirage alors que beaucoup d�enfants viennent de familles d�munies. Souvent, ces �coliers sont en classe sans avoir aval� la moindre gorg�e de lait.