Pr�sent en Alg�rie depuis le d�clenchement de la guerre de Lib�ration, le Comit� international de la Croix-Rouge (CICR), apr�s avoir �t� aux c�t�s des Alg�riens emprisonn�s, tortur�s et d�plac�s, se consacre, aujourd�hui, � d�autres missions. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - S�il a commenc�, d�s 2001, � visiter les lieux de d�tention, l��tablissement officiel d�un bureau � Alger s�est fait en 2001 apr�s avoir sign�, en 1999, un accord avec le minist�re de la Justice au sujet des �tablissements p�nitentiaires o� le CICR effectue r�guli�rement des visites. Depuis 2002, le CICR a �galement droit d�acc�s aux lieux de garde � vue, aussi bien au niveau des locaux de la police que ceux de la gendarmerie. Comment juge-t-il l��tat des �tablissements p�nitentiaires ? Les d�tenus sont-ils bien trait�s. Impossible de le savoir puisque, selon la chef de d�l�gation du CICR, les rapports entre les Etats et le Comit� sont bas�s sur le principe de confidentialit�. Les rapports du CICR ne sont donc pas du domaine public et sont exclusivement destin�s aux parties concern�es. Comment est per�u le CICR en Alg�rie ? Entretient-il de bons rapports avec les autorit�s ou est-il per�u comme un �l�ment qui d�range ? L� aussi, pas moyen de le savoir. La num�ro un du CICR, qui a anim� hier un d�bat dans l�espace culturel de Djazair News, affirme ne pas pouvoir faire de commentaire � ce sujet. Elle sera, par contre, plus prolixe pour �voquer les activit�s du CICR qui sont nombreuses en Alg�rie. Le Comit� international de la Croix-Rouge contribue, en effet, � faire conna�tre le droit humanitaire, diffuse des ouvrages, collabore avec le minist�re des Affaires religieuses pour former les imams aux principes du droit humanitaire. Le CICR travaille �galement avec le Croissant-Rouge alg�rien, notamment dans le cadre du r�tablissement des liens familiaux.