Le mouvement de gr�ve g�n�rale des travailleurs du Complexe sid�rurgique d�El-Hadjar boucle sa premi�re semaine, et toujours aucun accord � l�horizon. C�est m�me le sc�nario contraire qui est observ�. Les rapports entre l�employeur et le partenaire social ne font que se d�t�riorer apr�s les deux plaintes d�pos�es au tribunal d�El-Hadjar par la direction g�n�rale. A la premi�re requ�te demandant � la justice d�ordonner l�arr�t du d�brayage, s�est ajout�e une deuxi�me action, intent�e hier, pour la suspension la gr�ve, la direction g�n�rale l�estimant ill�gale. Nos sources font �tat d�une probable ordonnance de la justice, pour la fin de cette journ�e, allant dans le sens de la satisfaction de la demande de la direction g�n�rale, estimant que la situation de l�entreprise est devenue critique et ne peut plus supporter cet arr�t de travail. Les pertes de l�entreprise sont consid�rables et avoisineraient les 7 millions de dollars pour la premi�re semaine de gr�ve. Depuis 7 jours, l�entreprise n�a enregistr� aucune ressource, la vente des produits �tant � l�arr�t. A propos de la r�habilitation de la cokerie, point essentiel de la revendication syndicale, la direction g�n�rale refuse d�y acc�der. Et ce tout en acceptant de discuter des autres points, dont elle affirme que les n�gociations �taient avanc�es avant le d�clenchement de la gr�ve. Elle estime que cette unit� n�est pas indispensable � la fabrication de l�acier, soulignant que le complexe sid�rurgique d�El-Hadjar avait fonctionn� sans accrocs depuis sa mise en service en 1969 et jusqu�en 1978, ann�e de l�introduction de la cokerie. La pr�f�rence de la direction g�n�rale va � l�importation du coke, qu�elle juge moins co�teux. Et pour cause, avance-t- elle, le coke produit par la cokerie de l�usine n�cessite l�importation de charbon. Pendant ce temps, les syndicalistes, imperturbables, poursuivent leur action, en tenant des meetings devant leur si�ge en pr�sence d�un nombre important de travailleurs. Ces derniers maintiennent toujours leurs revendications et sont d�cid�s, selon les d�clarations de leurs �lus, � aller jusqu�au bout de leur action.