L�ambassadeur d�Italie en Alg�rie, Son Excellence Giampaolo Cantini, a laiss� entrevoir, hier, � partir de Constantine, certaines r�ticences vis-�-vis du climat d�affaires en Alg�rie, souhaitant que les acteurs alg�riens s�impliquent davantage, afin d�assurer plus de facilitations aux op�rateurs Italiens qui souhaiteraient investir en Alg�rie ou, encore, s�y implanter. L�ambassadeur italien, qui a r�v�l� que les autorit�s de son pays sont en attente d�une date de la part de la partie alg�rienne pour la tenue d�une rencontre au sommet cette ann�e, qui sera certainement couronn�e par la signature de plusieurs accords, �tait, � juste titre, en visite de prospection dans la capitale de l�Est, vraisemblablement � l�effet d�identifier les cr�neaux susceptibles de faire l�objet d�un partenariat alg�ro-italien. Cr�neaux �tay�s par le pr�sident de la Chambre de commerce et d�industrie du Rummel (CCIR) lors de la s�ance de travail qu�il a eue avec les responsables de ladite chambre, au si�ge de la CCIR. M. Giampaolo Cantini a �voqu�, lors de son intervention, l�accord d�amiti� entre l�Alg�rie et l�Italie, qui date de 2003, ainsi que les traditions commerciales existant entre les deux pays, soulignant qu�un tiers de la consommation italienne en gaz naturel provient de l�Alg�rie, pour pr�s de 30 milliards de m�tres cubes par an. D�ailleurs, il r�v�lera qu�un deuxi�me projet de gazoduc devant relier la c�te est du pays � la Sardaigne est � l��tude. L�h�te de Constantine a �galement lou� les efforts consentis par notre pays en mati�re d�infrastructures routi�res, dont l�autoroute Est-ouest, et le d�veloppement du r�seau de voie ferr�e, basique � ses yeux pour l�essor �conomique du pays et, par voie de cons�quence, pour envisager un partenariat plus important. Le responsable de la section �conomique de l�ambassade d�Italie a, pour sa part, reconnu les �normes potentialit�s �conomiques que rec�le l�Alg�rie mais aussi certaines conditions contraignantes pour les op�rateurs italiens, citant, au passage, le cr�dit documentaire induit par la loi de finances compl�mentaire de 2009. Ce � quoi le pr�sident de la CCIR a r�pliqu� en explicitant l�impact de cette loi qui �vise surtout � pr�server l��conomie nationale apr�s les constats �tablis sur la base des cons�quences de l�accord de partenariat avec l�Union europ�enne, parfois d�sastreuses, sans pour autant toucher aux int�r�ts des partenaires et op�rateurs �trangers�. Sur un autre chapitre, l�ambassadeur d�Italie a r�v�l� que des contacts sont en cours pour la lib�ration des otages italiens d�tenus au Sahel et que son gouvernement a d�j� �mis le v�u que l'Europe s'implique davantage dans la lutte contre le terrorisme et le crime organis�, reconnaissant que la coop�ration s�curitaire doit �tre bas�e sur une bonne collaboration, loin des vell�it�s d'ing�rence dans les affaires internes de pays souverains. �Il est n�cessaire pour les pays europ�ens de s�int�resser � ce qui se passe dans les pays du Sahel et de prendre conscience de la menace terroriste et des moyens de lutte contre ce ph�nom�ne, particuli�rement dans cette r�gion o� la situation est tr�s inqui�tante�, a-t-il conclu.