L�ann�e derni�re, la wilaya d�Oran a enregistr� une hausse sensible des accidents de la route. A travers le rapport �tabli par les services de s�curit� et ceux de la Protection civile concernant les 11 premiers mois de l�ann�e �coul�e, il a �t� enregistr� pas moins de 2 096 accidents qui ont co�t� la vie � 114 personnes et caus� la blessure � 9 082 personnes. Cette hausse des accidents de la route dans la wilaya d�Oran serait li�e, outre les raisons connues, comme l�exc�s de vitesse et le non-respect du code de la route, � l�engorgement de la circulation et au blocage enregistr� sur quelques grands axes de la ville � cause des fermetures des voies pour la r�alisation de diff�rents projets tels que le tramway ou encore de grands travaux n�cessitant des d�viations tels que la r�habilitation du r�seau d�AEP. Toutefois, parmi les autres raisons d�accidents mortels figure �galement l�imprudence, voire l�irresponsabilit� de certains pi�tons. Ainsi, avec la cadence des accidents sur les routes du pays, les pouvoirs publics avaient pris la d�cision de durcir s�v�rement les lois en augmentant les amendes contre les pi�tons ne respectant pas le code de la route. Une amende qui a d�ailleurs consid�rablement augment� surtout avec l�entr�e en vigueur du nouveau Code de la route depuis le 1er janvier, passant ainsi de 200 � 2 000 DA. Interrog� sur cette nouvelle mesure, la grande majorit� des personnes que nous avons interpell�es n��taient pas au courant de cette d�cision. Si certains voient en cette augmentation une mesure de plus pour sensibiliser les citoyens sur les dangers qui peuvent en d�couler, au cas o� des pi�tons ne r�agissent pas � la dangerosit� en traversant la chauss�e tandis que le feu est au rouge, d�autres s�insurgent en accusant avant tout le conducteur responsable de plus de 80% des accidents. Concernant le montant de l�amende, il est consid�r� comme exag�r�, mais pourrait �galement, diront nos interlocuteurs parmi les citoyens, �tre un facteur dissuasif pour les pi�tons qui s�aventurent � ne pas respecter le code de la route. Toutefois, nos interlocuteurs estiment qu�il faudrait commencer la sensibilisation par des spots publicitaires informant les pi�tons de cette nouvelle mesure, car d�s qu�il s�agit de mettre la main � la poche le citoyen se montrera plus coop�ratif, mais il faudrait pour cela qu�il en soit d�abord inform�. Rares sont les personnes qui savent que cette loi existe depuis des ann�es, le citoyen en infraction par rapport au feu pi�ton devait payer la somme de 200 DA � l��poque. Amel B. Plus de 257 millions de dinars pour la r�habilitation de l�AEP Depuis plusieurs mois, la Soci�t� de l�eau et de l�assainissement d�Oran (SEOR) a lanc� une vaste op�ration de r�habilitation du r�seau d�AEP de la ville d�Oran. V�tuste, marqu� par de nombreuses fuites qui ont des incidences sur l�alimentation des abonn�s, ce r�seau devait �tre r�nov� et repris de fond en comble, alors que par le pass�, une premi�re op�ration de ce genre avait �t� engag�e par la SAUR, une soci�t� fran�aise. Pour 2010, la SEOR va entreprendre des travaux de r�habilitation qui vont couvrir trois nouvelles zones. Ces zones biens d�finies regroupent en tout une quarantaine de rues et autres boulevards dans des quartiers p�riph�riques comme ceux de Gambetta et Choupot. Le deuxi�me boulevard p�riph�rique est �galement concern� ainsi que les p�n�trantes de ce dernier. Le montant global de cette phase de travaux d�passe les 257 millions de dinars. Pour les Oranais, ce nouveau programme de r�habilitation, m�me si � terme cela permettra de disposer d�une meilleure qualit� de l�eau, est surtout synonyme pour l�heure de d�sagr�ment. La circulation devenant infernale entre les travaux de la SEOR et ceux du chantier du tramway, Oran se noie dans la boue. Une premi�re tranche des travaux avait d�j� concern� le centre-ville d�Oran, notamment les rues Larbi-Ben- M�hidi, Khemisti, place des Victoires... Dans ce cas, ce sont des nouvelles conduites qui ont d� �tre pos�es, laissant de c�t� l�ancien r�seau si v�tuste qu�il n��tait plus possible de le r�habiliter. A travers cette grande op�ration de r�habilitation, la SEOR a ainsi pu du m�me coup �d�busquer� les nombreux abonn�s qui s��taient raccord�s illicitement sur le r�seau. Par ailleurs, cela permettra de moderniser le syst�me de gestion d�AEP selon des normes et des techniques modernes. Pour la SEOR, dont c�est une soci�t� espagnole AGBAR qui a eu le march� de la gestion de l�eau et de l�assainissement, la dur�e de 5 ans pr�vue dans le contrat place ces derniers devant un d�fi. Celui de justifier le choix de la concession de la gestion de l�AEP d�Oran � des soci�t� �trang�res, alors que pour Constantine et Alger ces choix ne se sont pas av�r�s aussi d�terminants jusqu�ici.