L�Assembl�e populaire nationale a organis�, hier, une journ�e d��tude parlementaire sur le futur plan national de lutte contre le cancer. Outre l�ouverture de structures hospitali�res de proximit�, les experts ont insist� sur le renforcement des ressources humaines � travers la formation. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Organis�e par la commission permanente �Sant� et population� de l�Assembl�e populaire nationale, cette journ�e d��tude parlementaire a pour but de poser les jalons de la Conf�rence nationale sur le plan national de lutte contre le cancer. Pr�sent � l�ouverture des travaux, le ministre de la Sant� et de la Population a pr�sent� les grandes lignes de ce plan, notamment en mati�re d�infrastructures hospitali�res sp�cialis�es. Le programme d�velopp� par les pouvoirs publics pr�voit l�ouverture de centres r�gionaux pour la prise en charge des malades. Selon Sa�d Barkat, le centre de Ouargla devrait �tre inaugur� prochainement, tandis que les travaux de huit autres centres sont actuellement en phase d�ach�vement. Barkat a, en outre, indiqu� que 13 000 canc�reux sont actuellement en attente de soins. Face � cette situation, le ministre de la Sant� s�est engag� � am�liorer la prise en charge de ses malades. �L'acc�s aux soins (des canc�reux) reste insuffisant et inadapt�. Il sera am�lior� en 2010, gr�ce � l'augmentation des capacit�s d'accueil et de soins. Toutes les conditions subjectives et objectives sont r�unies aujourd'hui pour r�pondre � ce d�fi soci�tal�, a pr�cis� le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re. La situation du cancer en Alg�rie a fait l�objet d�un constat de la part de plusieurs sp�cialistes en oncologie. Tous ont insist� sur le renforcement des moyens pour le d�pistage et la pr�vention. Des actions qui permettent aujourd�hui d�assurer une meilleure prise en charge sanitaire des patients. De son c�t�, le Pr Larada, doyen de la Facult� de m�decine d�Alger, a expliqu� qu�il n�y a pas pas assez de m�decins oncologues en Alg�rie. �Ces dix derni�res ann�es, nous n�avons eu que 87 r�sidants en oncologie. C�est tr�s peu. Pour faire face � la situation, nous devons avoir une politique de formation plus agressive�, notera-t-il. A ce titre, le professeur Larada a propos� la cr�ation d�un Certificat d��tudes sp�cialis�es (CES) en oncologie en faveur des m�decins g�n�ralistes. Pour sa part, le professeur Sa�dia, chef du service ORL et directeur du CHU de Annaba, a pr�cis� que le futur plan national de lutte contre le cancer devrait �tre soutenu par l�ensemble des d�partements minist�riels. �Ce plan n�cessite l�adh�sion de tous les minist�res et pas seulement celui de la Sant�. Il est n�cessaire de f�d�rer les moyens pour aboutir � des actions concert�es.�