A Kol�a, la ville de Sidi Embarek, le premier Festival culturel maghr�bin de musique andalouse se poursuit. Apr�s la soir�e inaugurale de lundi, o� le ma�tre Sid- Ahmed Serri �tait l�invit� d�honneur, c��tait au tour de Beihdja Rahal d�animer, en premi�re partie, la soir�e suivante. Sous la direction du soliste et chef d�orchestre �m�rite Zerrouk Mokdad, et accompagn�e de l�Ensemble r�gional de musique andalouse d�Alger (ERA), Beihdja Rahal a interpr�t� la nouba Sika, devant une assistance tr�s nombreuse. Tr�s applaudie sous le chapiteau en lumi�re, d�une voix au velout� toujours assur�, la musicienne a chant� cette nouba, r�miniscence de l��ge d�or andalou et dont elle a d�j� enregistr� des variations. Au talent confirm�, et accompagn� par des musiciens brillants, l�interpr�te a �t� ovationn�e et a re�u des hommages appuy�s des autorit�s locales de la wilaya de Tipasa. Un r�cital qui fut aussi l�occasion d�une osmose entre la �ana� de l��cole d�Alger et l�inchad et le gharnati marocain. Des styles diff�rents d�un patrimoine musical commun dont les artistes Baha Ronda et Abdeslam Sefiani, qui ont anim� la seconde partie du r�cital, ont agr�ablement berc� l�auditoire. Une soir�e o� Beihdja Rahal, ravie, dira-t-elle � l�issue de son r�cital, est all�e � la rencontre du Maghreb. Ou la rencontre entre les voix f�minines du Maroc mais aussi de la Tunisie dont une jeune interpr�te du malouf, Syrine Benmoussa, accompagn�e par l�orchestre de Testour, a anim� conjointement avec le talentueux musicien alg�rien Fouad Didi et l�ensemble Tarab de Marseille, la soir�e de mercredi. Cette qu�te vers le Maghreb andalou, la fusion avec le flamenco, l�autre grande artiste alg�rienne Lamia Ma�dini l�a poursuivie jeudi soir, en compagnie de l�ensemble espanomarocain Orchesta Chekara Flamenco de Grenade.