Dans le cadre du programme culturel conjoint de l'ambassade d'Espagne et de l'Institut Cervantes à Alger, le premier cycle de cinéma latino-américain est inauguré dans la soirée de lundi avec la participation de l'Argentine, de la Colombie, du Chili, de Cuba, de l'Equateur, du Mexique, du Pérou et du Venezuela. La première projection a été consacrée au film documentaire argentin intitulé Sentant Piazzolla. Ce premier rendez-vous s'est déroulé en présence d'un grand nombre d'ambassadeurs, ainsi que du public cinéphile. Rencontré à la fin de la projection le Directeur de l'Institut Cervantès d'Alger, Antoine-Gil de Carrasco, nous explique ce qui l'a motivé à initier ce cycle. Qu'est-ce qui vous a motivé à lancer ce cycle de cinéma latino-américain ? A travers ce cycle, nous voulons montrer aux cinéphiles algériens qu'il y a un cinéma latino-américain en langue espagnole, qui est très connu et puissant à travers le monde entier, et qui est très intéressant à découvrir. Nous voulons montrer la singularité de chaque pays d'Amérique latine, et qui sont internationalement connues, et mettre en avant des films et des réalisateurs qui ont réalisé des œuvres magnifiques qu'il faut absolument découvrir. C'est un cinéma qui a un public potentiel de 500 millions de personnes dans le monde. Croyez-vous qu'il y ait un public algérien qui s'intéresse ou qui connaisse ce cinéma ? Oui, la preuve en est, comme vous pouvez le voir, que la salle est archicomble en cette première journée de projection. Je suis très satisfait de cela. Notre but par ailleurs est de faire découvrir le cinéma aux cinéphiles algériens qui ne le connaissaient pas auparavant. Les cinéphiles algériens ne doivent pas rester en marge de ce magnifique cinéma admiré partout dans le monde. A travers ça également, leur faire découvrir d'autres pays et cultures qui viennent de beaucoup de pays où la langue espagnole est la langue officielle. Le public cinéphile algérien ne comprend pas forcément la langue espagnole. Comment comptez-vous composer avec ce problème ? Il y a énormément d'algériens qui comprennent la langue espagnole. Mais pour mieux faire comprendre ces films qu'on propose lors de ce cycle, nous avons choisi de les projeter avec des sous-titrages en langue française. Le public algérien en grande majorité comprend cette langue. Donc pour mieux faire passer les messages, nous avons opté pour cette solution.