Un cycle du cinéma espagnol se tient à l'Institut Cervantès, sis à 09 rue Khelifa-Boukhalfa. Durant deux mois, et ce tous les jeudis après-midi (15h 30), les cinéphiles algériens sont invités à venir voir des films et, du coup, découvrir la cinématographie espagnole. Comme chaque année, l'Institut Cervantès programme des cycles cinématographiques. Et cette année, son choix s'est porté sur une filmographie des années 1950 et 1960. Le choix s'est étalé aussi sur la décennie 1970 et 1980. Des films représentatifs, marquant chacun une période historique et un contexte social, mais aussi une façon de faire du cinéma. Les films proposés aux cinéphiles algériens représentent chacun un imaginaire et une esthétique propre et à un réalisateur et à une époque. Car depuis Muerte de un ciclista, un film réalisé en 1955 par Juan Antonio Bardem, à El Sur, une réalisation de Victor Erice en 1983, le cinéma espagnol a bien évolué et s'est développé et enrichi au fil des générations, de la dictature franquiste à la démocratie sous la monarchie. Ce cycle, qui s'ouvre cet après-midi, se poursuivra jusqu'au mois de mai. Il retrace, à travers une affiche de films éclectiques, le parcours d'un cinéma et l'évolution de son langage. Il propose en somme une rétrospective de la cinématographie espagnole. Ces films racontent non seulement une histoire, celle des hommes et de la société espagnole, mais aussi l'histoire du cinéma ibérique et ses grands moments. Les films nous racontent des émotions, des imaginaires et des sensibilités. Chacun à sa manière, selon sa technique et sa philosophie. Bonne projection.