Quelque 400 promoteurs de projets relevant de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) ont introduit, depuis septembre 2017, des demandes de rééchelonnement de leurs dettes, a révélé, hier à Alger, la Directrice générale de l'Agence, Samira Djaider, «Il s'agit de projets ANSEJ ayant bénéficié de crédits avant mars 2011 et qui n'avaient pas les mêmes avantages que ceux octroyés actuellement», a précisé Mme Djaider, sur les ondes de la Radio nationale. Elle a rappelé qu'avant 2011, le jeune promoteur était dans l'obligation de rembourser son crédit contracté auprès des banques, après une année seulement d'exploitation de son projet, alors qu'aujourd'hui, la loi lui octroie 3 ans de différé pour le faire. Ces nouveaux avantages accordés aux jeunes promoteurs, a-t-elle relevé, ont été introduits par la convention, signée en septembre 2017, entre l'ANSEJ, le Fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits et les cinq banques publiques couvrant les crédits octroyés aux jeunes bénéficiaires de projets. Soulignant les efforts consentis par les pouvoirs publics afin d'encourager l'insertion professionnelle des jeunes et pour le succès de la micro-entreprise, Mme Djaider a estimé que cette dernière «exerce son activité très à l'aise» depuis l'application de la disposition consistant à différer de trois années le remboursement des crédits. Depuis la mise en place en 1996 du dispositif ANSEJ, plus de 372.000 micro-entreprises ont été créées avec un taux de mortalité de ces dernières estimé à 10%, a-t-elle fait savoir, ajoutant que 21.000 projets ont été indemnisés, à ce jour, par le Fonds de garantie, soit 25 milliards de DA de remboursés aux banques.