L'ingérence militaire illégale de la coalition occidentale dirigée par Washington en Syrie, est un échec qui a coûté la vie à de nombreux civils tués par les frappes aériennes menées par les Américains. La rencontre tenue, hier, par le président russe et ses homologues turc et iranien, en Turquie, consacre l'importance du rôle de ces pays dans l'instauration de la paix en Syrie. C'est l'effacement des occidentaux qui ont joué un rôle pas très favorable dans ce pays, prétendant combattre Daech, mais commettant de nombreuses bavures, et tuant de nombreux civils. Washington est accusé par le président russe et Damas de soutenir les terroristes et de tenter d'empêcher leur défaite. Le président turc accuse Washington de soutenir les kurdes occupant une partie du territoire. C'est alors que la Russie, la Turquie et l'Iran ont décidé d'agir seuls pour l'instauration de la paix en Syrie. Les occidentaux sont out. Poutine, Erdogan et Rohani, qui se rencontraient hier à Ankara, en Turquie, ont annoncé qu'ils organiseraient le prochain sommet sur la Syrie, appelant à un «cessez-le-feu durable» dans le pays. Poutine, Erdogan et Rohani ont participé hier à un sommet trilatéral à Ankara, en Turquie. A cette occasion, ils ont évoqué plusieurs dossiers internationaux, dont celui de la Syrie. lls se sont accordés pour organiser le prochain sommet sur cette question en Iran, tout en plaidant en faveur d'un «cessez-le-feu durable» engageant les parties belligérantes. Ils ont également rappelé leur attachement à «l'élimination complète des groupes Daech, Front al-Nosra, ainsi que d'autres organisations liées à Daech ou Al-Qaïda». «Les chefs d'Etat ont exprimé leur conviction du fait qu'il n'existe pas de solution militaire au conflit en Syrie et qu'il ne peut être réglé que par la voie d'un processus politique et de négociations», peut-on lire dans une proclamation publiée sur le site de la présidence iranienne, cité par RT. Depuis janvier 2017, la Turquie, la Russie et l'Iran se sont portés garants du processus dit d'Astana. Le 4 mai 2017, un accord était signé entre les trois puissances régionales établissant alors des zones de désescalade, dont une dans la Ghouta orientale à l'est de Damas. En effet, si l'année 2017 s'était terminée sur des perspectives optimistes après l'élimination de Daesh de la quasi-totalité du territoire syrien, le début de 2018 a été marqué par une dégradation de la situation militaire dans le pays. Hier largement consacré à la guerre en Syrie et à la résolution du conflit. Après une première discussion en tête-à-tête la veille avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le président russe doit participer à un sommet trilatéral auquel devrait se joindre le président iranien Hassan Rohani, après leur dernière réunion, à Sotchi en Russie. La Turquie, la Russie et l'Iran ont initié les négociations de paix engageant Damas et l'opposition. Les occidentaux ont été écartés, créant la colére de Washington qui, pour tenter de peser dans la politique au Golfe, a deployé des militaires, et lancé une coalition mondiale prétendant lutter contre Daech. C'est alors que des bavures ont été perpetrées par la coalition, tuant de nombreux civils. Des attaques terroristes ont été lancées conre l'armée de Damas par les terroristes, de régions occupées par les militaires américains, dit Moscou qui dénonce la coopération engageant les américains et Daech. La Russie accuse également les américains de coopérer avec les terroristes du Front El Nosra. Aujourd' hi, la Turquie, l'Iran et la Russie ont compris que c'est à eux d'œuvrer à l'instauration de la paix dans la région. Les occidentaux, dont les américains, ont perdu la crédibilité dans la région puisque accusés d'etre complices de l'Arabie saoudite dans les crimes perpetrés au Yemen, d'avoir tué de nombreux civils en irak et de soutenir les terroristes de Daech.