Moscou attire l'attention de l'opinion publique et accuse Les pays qui soutiennent Daech n'ont pas apprécié la reprise par Damas de la province Abou Kamel. L'opposition a rapidement noté que Daech a repris la province, libérée par l'armée légale de la Syrie. La fausse information tend à encourager les terroristes de Daech. L'armée légale de la Syrie a remporté un important triomphe contre les criminels de Daech et repris la province Aboukamel frontalière avec l'Irak, pays dans lequel Daech connaît une défaite militaire. Pour les pays soutenant Daech, le triomphe de Damas n'est pas souhaité. Pire, et d'après Moscou, Washington a tenté d'empêcher la Russie de cibler Daech dans la province. Les forces de la coalition internationale dirigée par les américains essayaient d'empêcher les avions russes de frapper les terroristes de Daech à Abou Kamel, en Syrie, noté le ministère russe de la Défense. L'aviation de la coalition tentait d'empêcher les frappes des avions de l'armée de l'air russe dans la région d'Abou Kamal, afin d'assurer une sortie sécurisée des terroristes, a noté hier le ministère russe de la Défense. Selon le ministère, les avions de la coalition survolaient l'espace aérien sur 15 km au-dessus de la zone autour d'Abou Kamal afin d'entraver le travail des avions russes. «Pour assurer une sortie sécurisée aux combattants de Daech qui se retiraient d'Abou Kamal sous le feu des frappes des troupes gouvernementales, l'aviation de la coalition tentait d'empêcher les avions militaires russes d'opérer dans la région. À cet effet, les avions de combat de la coalition entraient dans l'espace aérien sur 15 km au-dessus de la zone autour d'Abou Kamal pour entraver le travail des avions de l'armée de l'air russe», a indiqué le ministère russe. Il est à noter qu'auparavant, le Centre des opérations aériennes combinées (CAOC) sur la base aérienne américaine d'Al Udeid, au Qatar, avait approuvé et adopté l'interdiction des vols dans cette zone pour les avions de la coalition dirigée par les américains. Les troupes gouvernementales de Damas et leurs alliés, y compris les unités libanaises du Hezbollah, ont chassé les terroristes de Daech de leur dernier bastion, Abou Kamel, a noté un commandant d'un détachement soutenant le Président syrien, Bachar El Assad. Abou Kamal est une ville de l'est de la Syrie près du fleuve Euphrate près de la frontière avec l'Irak, note le média russe Sputnik. Washington est souvent accusé par Moscou et Damas de soutenir les terroristes de Daech. Les américains dirigent une coalition mondiale pour prétendument combattre Daech. Le Kremlin a dénoncé ce qu'il qualifié de coopération engageant Washington et Daech pour combattre le gouvernement de Damas. La Russie, l'Iran et le Hezbollah soutiennent Damas contre les terroristes de Daech, Ahrar El Cham, Djeich El Islam et le Front El Nosra, auteurs de nombreux massacres contre les civils. Très souvent, les américains attaquent les militaires de la Syrie en mission contre Daech. En accusant Washington de soutenir Daech, la Russie alerte l'opinion publique mondiale sur le soutien apporté par Washington à Daech. La coalition mondiale dirigée par Washington fait semblant de combattre Daech, note le Kremlin. Les américains mènent des actions militaires malgré le refus de Damas qui dénonce une invasion. Washington n'a pas été autorisé par l'ONU pour ces actions militaires très souvent dénoncées par Damas, Téhéran et Moscou. Par contre, la Russie mène des actions militaires contre Daech permettant la lutte contre les terroristes, note Damas. Le Hezbollah libanais participe à la lutte contre Daech. Washington exige le départ de l'Iran. Le Kremlin refuse. Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou n'avait jamais garanti le départ des forces militaires soutenues par l'Iran du sud du pays. Cité par l'agence de presse russe Ria Novosti, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré, le mardi 14 novembre, que son pays n'avait jamais garanti le départ et le recul des forces soutenues par l'Iran du sud du pays. Les Etats-Unis, la Russie et la Jordanie sont récemment parvenus à un accord au sujet de l'établissement d'une zone de désescalade dans le sud de la Syrie et près des frontières de la Jordanie et des territoires occupés palestiniens. «La présence de l'Iran en Syrie est légale et légitime», a noté le ministre.