L'équipe nationale des cadets et juniors s'est récemment illustrée à Bujumbura au Burundi. Elle a permis à notre pays de mener la barque sur le plan continental. Laras Rachid, l'actuel président de la Fédération algérienne de judo, se félicite de ce sacre. Il nous en parle. Excellente prestation de nos judokas au Burundi, n'est-ce pas ? Oui, c'est une excellente prestation qui fait honneur au pays ; d'ailleurs je félicite nos éléments pour ce sacre, athlètes et responsables techniques, pour les promesses tenues surtout que le niveau n'était point facile. Comment s'est effectuée la préparation, selon vous ? Elle s'est faite le plus normalement du monde ; j'ai d'ailleurs discuté avec les responsables techniques pour minimiser les coûts, compte tenu des moyens financiers qui nous font défaut. En revanche, il faut reconnaître que la préparation a été bien assurée avec un dernier stage qui a pris fin à Aïn Benian après seulement cinq jours de travail acharné de nos jeunes judokas, une manière d'être au top. D'ailleurs, il faut souligner que nos jeunes judokas ont pu participer récemment à des opens continentaux aussi bien en Tunisie qu'au Maroc, ils ont donc pu parfaire leur préparation sur le plan pratique. Cela leur a permis de s'illustrer, au moment où les Jeux Africains de la jeunesse se profilent. comptez-vous persévérer ? Il faut dire que ce ne sont pas les mêmes qui vont combattre durant les Jeux Africains de la jeunesse ; quelques-uns parmi ce beau monde seront concernés. En revanche, nous ferons en sorte de continuer sur notre lancée en les mettant dans des conditions favorables. nous misons beaucoup sur cette nouvelle génération. Peut-on dire que c'est la relève de demain ? Oui, c'est la relève de demain, nous avons travaillé dessus, selon la nouvelle politique de la structure fédérale, celle de mettre les jeunes dans des conditions de travail favorables et à hauteur du niveau recherché. L'Algérie se retrouve en tête du classement général, avec justement combien de médailles ? Avec 28 médailles dont 14 or, 8 argent et 6 bronze à l'issue de la dernière journée des épreuves individuelles des Championnats d'Afrique des jeunes ; nous pouvons estimer qu'il y a une relève et une évolution du judo national. Et qui sont-ils, ces nouveaux champions ? En cadets, ils s'appellent Rimeh Bouhrour et Yasmina Djellab, en filles, et Mohamed Bessaï, Idris Messaoud, Aghilès Benazoug et Ahmed Rebahi chez les garçons. En juniors, ce sont les Billel Yakoubi, Mehbil Ahmed, Mabrouk Abdelkader, Zellat Youcef, Bouammar Mustapha et Hached Hichem Abdelkader, ainsi que par Karima Kechout et Mameri Maroua chez les filles. De leur côté, les trois finalistes malheureux, à savoir Rahma Ghalima, Chems-Eddine Hadibi et Abdelatif Boubetra se sont contentés de l'argent, au moment où Larbi Sabrina, Chaâ Rachida, Belkacem Nabila, Ryma Benmoun et Aït Maâmar Merzouk ont pris le bronze. Il y a lieu de noter que la moisson des juniors a été bonifiée par les médailles d'argent de Saïdi Khadidja, Bakhera Khadidja, Mouedjed Mahdjouba, Kaddour Houaria et Temri Oussama, au moment où Laouar Abderrahmane et Nesrine Boudjamine ont pris le bronze. Et qu'avez-vous à dire pour la suite des évènements ? Maintenant que la pâte existe, et que ces athlètes ont prouvé qu'ils peuvent aller loin, il faut songer à les mettre dans des conditions favorables leur permettant de progresser.