«Thierry Froger devrait succéder à Miloud Hamdi à la tête de la barre technique de l'USM Alger», assure Abdelhakim Serrar. Sa nomination devrait intervenir dans les tout prochains jours. Après avoir travaillé durant plusieurs semaines sur le dossier du futur entraîneur du club, en négociant même avec Jacques Santini et Mecha Bazdarevic, les dirigeants de l'USMA ont jeté finalement leur dévolu sur le français Thierry Froger. C'est du moins ce que nous a assurés hier le Directeur Général du club algérois Abdelhakim Serrar. «Froger est à 90% le futur entraîneur de l'USMA. Nous sommes en négociations très avancés avec lui. Il était en concurrence avec Hanni Ramzi, José Riga et Denis Lavagne. Si tout se passe comme prévu, il sera présent dimanche prochain pour la reprise des entraînements du club», dira Serrar. Connu en hexagone pour avoir drivé plusieurs clubs de Ligue 1 et Ligue 2 dont Lille, le stade de Reims, Gueugnon et Nîmes, le technicien de 55 ans possède également une expérience dans le continent africain puisqu'il est passé par la sélection togolaise en 2010 et surtout par le club congolais du TP Mazembe en 2017 sans connaître toutefois des succès. Lors de son départ à la tête des Corbeaux futurs vainqueurs de la Coupe de la confédération africaine, il avait défrayé la chronique après avoir dénoncé l'indiscipline d'une partie des cadres de l'équipe. «Il y a des joueurs pas très sérieux qui venaient parfois alcoolisés à l'entraînement. Je devais intégrer des jeunes car le groupe est âgé. Mais je ne pouvais pas tenir seul face à des gens qui n'allaient dans mon sens. Dès le début, on m'a mis des bâtons dans les roues», s'était-il plaint à l'époque. S'il n'a jamais réussi à remporter le moindre titre durant ses 28 ans de carrière en tant qu'entraîneur, le natif du Mans est apprécié en France, lui qui a été désigné à deux reprises comme meilleur entraîneur de la Ligue 2. Une première fois en 1996 avec son club du cœur le Mans, puis huit années plus tard avec Gueugnon. Si sa venue à l'USMA vient à être officialisée, il aura sans doute la possibilité d'ouvrir son palmarès dés cette année sachant que le club de Soustara est un des favoris de la Coupe de la confédération africaine. En tout cas, Froger serait très emballé à l'idée de driver les Rossoneri d'Alger qui plus est, disposeraient sur le papier l'un des meilleurs effectifs du pays et ce en dépit du départ de trois des cadres de l'équipe, à savoir le baroudeur Oussama Darfalou qui s'est engagé durant cette intersaison avec le club néerlandais de première division Vitesse Arnhem, du solide défenseur Ayoub Abdellaoui qui a signé au sein du club suisse du FC Sion ainsi que du milieu de terrain Kaddour Beldjilali signataire au CS Constantine. L'USMA s'est montré encore une fois parmi les clubs les plis actifs du marché des transferts estival, elle qui a enregistré jusque-là l'arrivée de pas moins de six joueurs. Les deux internationaux espoirs Aymen Mahious et Rayane Haïes étaient les premiers a signer à Soustara, suivis du Belgo-Algérien Mohamed Mezghrani, de l'international rwandais Emery Bayisenge de l'attaquant du MCO Bentiba. Le club a enregistré, hier, le retour de son défenseur central Madani suite à un accord trouvé avec la JS Saoura sous forme d'échange avec Ferhi qui a été prêt la saison passée à Biskra. Un avant sud-africain est attendu dans les tout prochains jours pour clore le mercato des Rouge et Noir même si le club n'a pas encore abandonné définitivement la piste Naâmani comme nous le révèle le premier responsable du club. «En principe, le recrutement de l'USMA sera clos dans les tout prochains jours avec l'arrivée d'un très bon avant-centre sud-africain. Mais on ne ferme pas la porte au recrutement de Naâmani qui attend le retour de son père d'une Omra pour nous donner une réponse définitive.» conclut Serrar.