Mourad Medelci a pris mardi à Alger ses nouvelles fonctions à la tête du Conseil constitutionnel, en remplacement de Tayeb Belaïz qui a été désigné à la tête du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, dans le cadre du dernier remaniement ministériel décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. M. Medelci a souligné, dans une déclaration à l'issue de la cérémonie de passation de consigne, l'importance de sa nouvelle mission à la tête d'une "institution très sensible devenue une institution de référence non seulement en Algérie mais également à l'échelle mondiale". Il a ajouté qu'il œuvrera à poursuivre les efforts "positifs" déployés par ses prédécesseurs à la tête de cette institution. La désignation de M. Medelci qui occupait auparavant le poste de ministre des Affaires étrangères intervient conformément à l'article 164 de la Constitution qui stipule que "le président de la République désigne, pour un mandat unique de six (6) ans, le président du Conseil constitutionnel". "Le Conseil constitutionnel est composé de neuf (9) membres : trois (3) désignés par le président de la République dont le président, deux (2) élus par l'Assemblée populaire nationale, deux (2) élus par le Conseil de la Nation, un (1) élu par la Cour suprême, et un (1) élu par le Conseil d'Etat", stipule en outre cet article.