Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels s'est renforcé par 40 nouveaux établissements, qui ouvriront leurs portes à l'occasion de la rentrée de la formation professionnelle, prévue le 23 septembre prochain, a annoncé le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, dans une interview à l'APS. Il s'agit de 13 instituts nationaux spécialisés (INSFP), 24 centres de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA), et 3 instituts de l'enseignement professionnels (IEP), a-t-il précisé. S'agissant des moyens techniques dans les ateliers, 213 équipements technico-pédagogiques sont en cours de réception ou d'acquisition, dont 88 sections d'équipements seront fonctionnelles avant la fin de l'année, alors que, pour ce qui est du personnel enseignant-formateur, le nombre de postes d'encadrement technico-pédagogique permanent dépasse les 28.000, sur un total de plus de 67.700 postes budgétaires, représentant l'ensemble des travailleurs du secteur. Sur les plans matériel et humain, «nous sommes prêts pour accueillir tous les demandeurs de formation dans de bonnes conditions», a assuré le ministre, tout en soulignant que son secteur «ne lésine devant aucun effort pour mobiliser les moyens humains et matériels nécessaires, permettant d'assurer une bonne année de formation professionnelle». Sur un autre chapitre, pas moins de 400.000 postes de formation sont prévus pour la session de septembre 2018, en progression par rapport à celle de l'année précédente, un chiffre qui peut augmenter en cas de nécessité, en faisant appel aux possibilités qu'offre l'apprentissage, a indiqué le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, dans une interview à l'APS, à la veille de la rentrée de la formation professionnelle prévue le 23 septembre prochain. «Nous sommes prêts à accueillir tous les demandeurs de formation dans de bonnes conditions, et nous travaillons pour que la rentrée 2018 soit à la hauteur du rôle, de plus en plus important, que joue le secteur de la formation professionnelle», a-t-il affirmé. Il a précisé, en outre, que le ministère s'attelle à «prendre en charge les besoins en ressources humaines nécessaires au fonctionnement de l'entreprise et du développement économique, et à répondre à la demande sociale de formation professionnelle aux côtés des autres segments du système éducatif national». Ceci, d'autant que, a-t-il ajouté, près de «450.000 jeunes quittent, annuellement, l'enseignement général classique, sans diplômes et sans qualifications». Il s'agit, pour le ministre, de «réorienter le maximum de ces jeunes vers la préparation de qualifications et diplômes professionnels», considérant que «la vraie déperdition scolaire, c'est ceux qui quittent l'enseignement général et n'intègrent pas la formation ou l'enseignement professionnels».