Rendre plus efficace la qualité de l'enseignement à l'université algérienne, exige aux autorités compétentes d'assurer, en premier lieu, les bonnes conditions de la scolarisation des étudiants, notamment du coté des prestations universitaires. Dans se contexte, et pour rassurer les étudiants que l'année universitaire 2018-2019 se déroulera sans «insuffisances» en la matière, le ministre de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a réaffirmé, jeudi à Alger, la volonté de son département à améliorer les prestations universitaires et à pallier les lacunes enregistrées. M. Hadjar a réitéré la volonté et l'attachement de son secteur, à œuvrer à l'amélioration des prestations universitaires en transport, hébergement et restauration, afin de permettre aux étudiants de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions, dans son intervention à l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une séance consacrée aux questions orales. Tout en reconnaissant l'existence de «certaines lacunes en matière d'œuvres universitaires», le ministre a souligné la détermination de son département à les traiter et à les prendre en charge, faisant savoir que ses Services s'attelaient à la cristallisation d'une vision prospective participative dans ce domaine. «Cette vision sera débattue lors d'une conférence nationale sur les œuvres universitaires, avec la participation des tous les acteurs de l'Université», a précisé le ministre, mettant en avant «la nécessité de la coordination entre les différents secteurs pour l'organisation de cette rencontre». Le ministre a indiqué, à ce propos, que son secteur «œuvrait à la rationalisation de la gestion du dossier des œuvres universitaires, auxquelles est consacré un taux de 37% du budget global du secteur». En termes de chiffres, la préparation de la rentrée universitaire 2018-2019, sera une année confortable selon M. Hadjar, qui avait indiqué en se sens, que des efforts ont été consentis pour élargir les capacités d'accueil pédagogiques et des œuvres sociales, où le nombre de places «s'élèvera à 1.452.000 places après la réception de 67.100 nouvelles places cette année». Pour ce qui est des capacités d'hébergement, le secteur prévoit la réception de près de 45.500 nouveaux lits et six cantines centrales, ce qui portera les capacités d'hébergement à 629.500 lits lors de la prochaine rentrée. Des capacités d'hébergement, qui devraient être suffisantes si l'on se réfère au fait que chaque wilaya dispose d'une infrastructure universitaire ou plusieurs, et donc les étudiants en général ne peuvent pas être loin de leur domicile. Afin de rassembler toutes les parties pour résoudre les lacunes enregistrées dans le secteur, dernièrement, le premier responsable du secteur avait également appelé les directeurs des œuvres universitaires, sur le territoire national, à «une mobilisation totale pour la réussite de l'année universitaire». Dans ce cadre, M. Hadjar a exhorté ces derniers à l'ouverture d'un dialogue permanent avec la communauté estudiantine, et l'organisation de rencontres régulières avec les partenaires sociaux à tous les niveaux.