Les inspections en Syrie sur l'arsenal chimique doivent commencer au plus tard mardi, assure le texte du projet de décision de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), qui se réunit vendredi soir pour l'approuver. Les inspecteurs devront également avoir accès à tous les sites suspects qui ne seraient pas inscrits dans la liste officielle fournie par la Syrie le 19 septembre, assure le texte. "Le Conseil exécutif décide que le secrétariat doit débuter les inspections en Syrie aussi vite que possible, en tous les cas, pas plus tard que le 1er octobre", peut-on lire dans ce texte. Tous les sites indiqués dans la liste officielle de son arsenal chimique remise par la Syrie à l'OIAC doivent avoir été inspectés "au plus tard 30 jours après l'adoption de cette décision", qui devrait survenir vendredi soir, le Conseil exécutif se réunissant à La Haye à 22H00 (20H00 GMT). "Tout autre site identifié par un état partie comme ayant été impliqué dans le programme syrien d'armes chimiques doit être inspecté aussi vite que possible", ajoute le projet de décision. Le projet de décision assure néanmoins que le directeur général de l'OIAC, Ahmet Uzumcu, peut décider que des réclamations de ce type sont "injustifiées" et que des conflits liés à ces réclamations peuvent être résolues à travers "des consultations et la coopération". L'OIAC doit donner son feu vert au plan de démantèlement mis au point le 14 septembre à Genève par les Russes et les Américains, avant qu'un vote ne soit effectué à l'ONU sur un projet de résolution conclu dans la nuit de jeudi à vendredi entre la Russie et les Etats-Unis. La réunion de l'OIAC avait été reportée à plusieurs reprises, les 41 pays membres du Conseil exécutif ayant eu besoin de temps supplémentaire pour se mettre d'accord sur le texte. Les ministres des cinq grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie) doivent se retrouver vendredi soir à 20H00 (00H00 GMT) à New York avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et son médiateur en Syrie Lakhdar Brahimi.