Le conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) examinera "la semaine prochaine" la demande d'adhésion de la Syrie à la Convention pour l'interdiction de ce type d'armes, a indiqué vendredi l'OIAC. "Le conseil exécutif de l'OIAC se réunira la semaine prochaine pour examiner la demande" d'adhésion de la Syrie, a indiqué le porte-parole de l'OIAC, Michael Luhan. "La Syrie a demandé à l'OIAC de l'aider au niveau technique", a-t-il ajouté, soulignant : "nous ne savons pas de quel type d'assistance technique il s'agit, nous en saurons plus la semaine prochaine". L'ONU avait annoncé jeudi soir avoir officiellement reçu la demande d'adhésion de la Syrie à la Convention de 1993 sur l'interdiction des armes chimiques, avant d'indiquer vendredi avoir besoin d'informations supplémentaires. La demande d'adhésion a été transférée aux Etats parties à la Convention, a également indiqué l'OIAC. La Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) interdit la fabrication, le stockage et l'utilisation d'armes chimiques. Elle interdit également aux signataires d'aider un pays tiers à s'engager dans la fabrication ou l'utilisation de ces armements. Son application, notamment la destruction des stocks, est supervisée par l'OIAC, basée à La Haye (Pays-Bas). La Russie a transmis aux Etats-Unis un plan en quatre étapes dont la première est l'adhésion de Damas à l'OIAC. La Syrie devrait ensuite révéler la localisation de son arsenal, puis autoriser l'accès d'inspecteurs de l'OIAC et décider de la manière de le détruire.