Le ministère du Commerce a levé l'interdiction sur l'importation des matières premières entrant dans l'industrie de la céramique et de la faïence. Les sociétés de production et les usines seront autorisées à importer des matières premières de différents pays du monde, telles que l'Espagne, la Turquie et la Chine, contre le paiement d'une taxe de 6% de la valeur des matières importées. Le ministère du Commerce a, selon les médias, autorisé officiellement, les opérateurs économiques exerçant dans la fabrication et l'importation de céramiques et de la faïence, à importer des matières premières interdites à l'importation depuis plus d'un an. Les matières premières ont été supprimées de la liste des produits interdits à l'importation, à condition qu'ils s'acquittent d'une taxe de 6%, et que l'importation reste ouverte à tous les opérateurs. A ce propos, ces produits utilisés dans la construction seront soumis à une taxe temporaire comprise entre 30% et 200%, selon la même source. Ce qui se traduira par des augmentations des prix de ces produits de plus de 300 dinars, selon les majorations convenues entre le ministère des Finances, du Commerce et les opérateurs économiques. Cette augmentation s'appliquera à partir de la semaine prochaine. Par ailleurs, 15 nouvelles usines de céramiques et de faïence ont obtenu leur agrément en janvier dernier, après avoir frôlé la faillite et la fermeture, en raison d'un manque de matières premières. Pour rappel, plusieurs opérateurs algériens ont réalisé des opérations d'exportation de céramiques, à l'instar de la Faïencerie algérienne (FA), qui s'introduit dans le marché africain avec une grande confiance, grâce à la démarche de l'entreprise Faïencerie Algérienne, qui exporte des carreaux céramiques au marché sénégalais dans lequel elle se positionne davantage. Samir Malek