Tandis qu'il est dénoncé par de nombreux pays, et méme en Amérique, le président américain a eu les éloges de l'Arabie saoudite. Le ministre saoudien des Affaires Etrangères n'a pas été avare en qualificatifs, pour présenter le président américain comme étant très crédible, malgré la politique hostile aux palestiniens pronée par Washington. Ce qui importe pour l'Arabie saoudite, c'est la caution de Washington pour mener la guerre contre les civils au Yemen, et ne pas etre jugé. L'Arabie saoudite a également besoin de Washington contre l'Iran. Le meurtre du journaliste opposant saoudien, Jamal Khashoggi, au consulat de l'Arabie saoudite à Istanbul, a motivé davantage le royaume des pétrodollars à cautionner la politique hostile pronée par le président américain. L'Arabie saoudite, qui a applaudi le retrait américain de l'accord avce l'iran, ne semble pas outrée par la reconnaissance illégale par Washington, d'El Qods occupée comme capitale d'Israël, ni désapprouver l'annulation, par Washington, de l'aide financière aux palestiniens, ou la fermeture du bureau de l'OLP à Washington. Le ministre saoudien des Affaires Etrangères a dit qu'il adhère à la politique pronée par le président américain. Il y a quelques mois, le ministre saoudien des Affaires Etrangères a dit, que l'Arabie saoudite n'abandonnerait pas la coopération avec Washington pour El Qods occupé. Le président américain, un des rares politiciens à soutenir l'Arabie saoudite dans le crime d'Etat du meurtre du journaliste opposant, Jamal Khashoggi, a dit qu'il est contre l'annulation de la vente d'armes pour l'Arabie saoudite, malgré les milliers de civils tués au Yemen. Le président américain a prétexté le refus de l'annulation de vente d'armes pour l'Arabie saoudite, par les 110 milliards de dollars de contrat d'armes établi avec l'Arabie saoudite, pays dénoncé dans le monde arabe, et qui ne peut ramener la paix tant souhaitée entre la Palestine et Israël. De nombreux juifs, comme de nombreux musulmans dans le monde, dénoncent l'Arabie saoudite et appellent à la paix. Une paix que l'Arabie saoudite est incapable d'établir, puisque menant une politique hostile et ne cautionne Washington que pour être libre, de lancer la guerre contre les civils au Yemen et d'autres pays musulmans. Nombre d'organisations non gouvernementales dénoncent l'Arabie saoudite, et comptent lancer des procédures judiciaires à son encontre. Cela n'intéresse pas Washington, et l'Arabie saoudite est tranquille tant qu'elle a la caution du président américain. Contrairement à Washington, la France et l'Allemagne pensent à des sanctions contre l'Arabie saoudite, pour le meurtre du journaliste opposant saoudien, Jamal Khashoggi. Invité au sommet d'Istanbul sur la Syrie, Emmanuel Macron est revenu sur l'affaire Khashoggi, et s'est prononcé en faveur de sanctions prises «au niveau européen», et dont le champ ne serait «pas limité» aux ventes d'armes. Une proclamation qui intervient, alors que Français et Allemands se sont opposés cette semaine, sur l'éventualité de sanctions contre Riyad après l'assassinat, le 2 octobre dernier, du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, au consulat d'Arabie Saoudite à Istanboul. Signe de rapprochement, la chancelière allemande, Angela Merkel, s'était déclarée avec son homologue français, en faveur d'«une position coordonnée au niveau européen», un peu plus tôt dans la journée de samedi, lors d'une rencontre improvisée. C'est par le dialogue, auquel ont appellé de nombreux juifs et musulmans, que la paix sera réalisée entre la Palestine et Israël, et non en cautionnant la politique hostile pronée par l'Arabie saoudite.