Des travailleurs recrutés dans le cadre de contrats de travail aidés (CTA) au complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba), ont poursuivi, vendredi, leur mouvement de protestation et bloqué la chaîne de production pour le troisième jour consécutif, a-t-on appris du secrétaire général du syndicat de l'entreprise, M. Riyadh Djemaî. Les protestataires qui avaient entamé, dimanche, leur mouvement de protestation en bloquant la production pendant des heures, avaient repris la protestation sans bloquer la production avant de paralyser une nouvelle fois la production depuis mercredi en empêchant l'acheminement de la fonte du haut fourneau vers les aciéries, la première chaîne de production du complexe, ce qui a nécessité l'arrêt provisoire de l'activité du haut fourneau n 2 pour sécuriser les équipements du complexe, a-t-on indiqué, rappelant que les protestataires réclament leur permanisation. Le protestataires campent sur leur position, a souligné le secrétaire général du syndicat, précisant que le syndicat oeuvre à trouver une solution à cette situation de blocage. De sa part, le président directeur général du complexe Sider El Hadjar, M. Chemseddine Maâtalah a indiqué que la permanisation des travailleurs en CTA se fera dans le cadre de la loi et en fonction des moyens de l'entreprise, rappelant que plusieurs séances de dialogues avaient été organisé en présence du partenaire social, des représentants des protestataires, de l'inspection du travail et de la direction de l'emploi, durant lesquelles les représentants des protestataires avaient été informé sur les moyens du complexe et des efforts déployés pour garantir la stabilité de l'entreprise et son développement. Le complexe a besoin de la mobilisation de tous pour préserver la stabilité de l'entreprise et gagner le défi relatif à la réussite de la deuxième tranche du plan d'investissement, a rappelé le même responsable. Le complexe Sider El Hadjar emploie 4.500 travailleurs dont 498 en contrats de travail aidés (CTA) et 1.159 employés recrutés dans le cadre des contrats de travail à durée déterminée (CDD), a-t-on encore rappelé.