Le ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur, Tahar Hadjar, accompagné de la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imène Houda Feraoun, et Mohamed Mebarki, ministre de la formation et de l'enseignement professionnel, a honoré la cérémonie de célébration du 40e anniversaire de la création de l'Université Djilali Liabès, organisée à l'ITMA. Insistant sur le projet d'établissement, Hadjar a mis en exergue l'importance de l'université d'une manière générale, devenue un facteur essentiel dans le développement économique et sociale, «et l'UDL de Sidi Bel-Abbès est un modèle de ce projet, à travers les conventions signées avec des entreprises locales et régionales», explique le ministre, notant que l'université a signé une convention avec l'entreprise nationale de recyclage (ENR) implantée à Oran, et par le biais de la maison de l'entrepreneuriat, elle ouvre droit aux étudiants de créer des micro-entreprises, chacun selon sa spécialité, outre des conventions signées avec l'ENIE dans le domaine de l'électronique. Relever le défi de la qualité dans le domaine de la formation et de l'enseignement supérieur demeure, selon le ministre, l'une des priorités de son département, qui vise le renforcement de la coopération et d'échanges entre les universités, et s'ouvrir à la recherche scientifique à l'échelle mondiale. L'université Djilali Liabès occupe la 56e place mondiale dans la discipline génie civile, selon le classement de Shanghai 2018. Et selon le même site, l'UDL occupe une place parmi les 300 meilleures universités dans le monde, dans la discipline des sciences des matériaux. Localement, elle est arrivée à occuper la deuxième position à l'échelle nationale après celle de Constantine, suivant le classement des universités algériennes en termes de citations scientifiques, par le moteur scientifique Google Scholar Citation. Parmi quelques 3059 meilleurs chercheurs à l'échelle mondiale, les deux chercheurs, Mouafak Ben Chohra, chercheur en génie civile, et Tounsi Abdelwahed, un mathématicien, qui enseignent à l'UDL. Ces opportunités permettent, dira le ministre, à l'UDL de Sid Bel-Abbès d'être considérée comme un pôle universitaire par excellence, qui s'est intégré dans tous les domaines et avec réussite, notamment dans le domaine scientifique, à l'aide de ses enseignants et des moyens mis en place, à savoir les 49 laboratoires de recherches existants. L'UDL, qui a commencé en 1978 par 4 facultés et 178 étudiants, dispose actuellement de 9 facultés, où pas moins de 171spécialités sont enseignées, et ouvre droit à près de 30.000 étudiants recensés cette année, dont 523 étrangers. Pour conclure, M. Hadjar n'a pas manqué de rappeler que l'université Algérienne doit être une locomotive de développement économique, technologique et scientifique, et doit d'adapter aux exigences de son environnement, en matière de formation et d'emploi.