En prévision des élections présidentielles du 18 avril prochain, 697 centres de vote seront installés au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, alors qu'il était de 685 durant les précédentes échéances électorales. Ce qui représente une augmentation de 12 nouveaux centres de vote alors que le nombre de bureaux de vote passera de 1 375 à 1 714 cette fois-ci, soit 339 nouveaux bureaux de vote qui seront mis en place au profit de l'administration locale. Cette augmentation de centres et de bureaux de vote n'est pas fortuite, mais parce que comparativement aux élections législatives ou municipales, celles de la présidentielle ont un écho plus favorable au niveau de la capitale de Djurdjura que ce soit l'afflux de votants ou bien l'importance qu'accorde l'administration locale pour ce rendez-vous, dira le vice-président de la Haute commission indépendante de la surveillance des élections présidentielles, Tayeb Hilali, lors de sa visite de travail effectuée, jeudi dans la wilaya de Tizi-Ouzou. En termes de chiffres, la wilaya dotera de plus de 1 400 bureaux de vote dont la capacité d'accueil ne dépassera pas les 500 électeurs. Alors que le corps électoral est estimé jusqu'au 31 octobre dernier à 7 900 236 dont 382 110 hommes et 322 126 femmes inscrites sur le fichier électoral, a affirmé Nadia Mohammedi, membre du bureau local de la haute commission indépendante de la surveillance des élections. Ceci alors que le nombre de places réservées pour la campagne électorale est de 350 au niveau de 67 communes. Il s'agit de 36 stades communaux, 47 salles de réunion, 222 espaces publics, 16 salles omnisports et 33 autres places qui devront abriter cet évènement électoral. Hilali a rassuré à la presse locale que l'opération de la révision exceptionnelle du fichier électoral qui s'est achevée mercredi dernier s'est déroulée dans de bonnes conditions au niveau local. «Le fichier électoral a été révisé, ce qui nous a permis d'établir une liste propre et saine», a-t-il encore ajouté. Dans le même sens, il a affirmé que seulement 04 cas qui figurent dans le fichier électoral demeurent flous. Pour cela, il a instruit les autorités locales à présenter ces cas suspects devant la justice. Le même interlocuteur est revenu sur les prérogatives de la commission qui est une force de dialogue et de propositions pour mettre en place toutes les mesures adéquates pour le bon déroulement de ces élections. «Notre présence n'est pas pour réprimer ou contrôler, mais plutôt de proposer des solutions pour le bon déroulement de cette échéance. Mais au cas où il y aura des incidents qui portent atteinte à la paix et à la stabilité publiques ou bien à la transparence de ces élections, la loi nous permet d'intervenir en temps réel». Le vice-président de cette commission s'est entretenu avec les responsables de l'administration locale pour les assurer sur le soutien qu'elle portera leur commission pour exercer leur travail dans de bonnes conditions. «Aucune réclamation nous ait parvenue des candidats qui ont approuvé la signature du fichier électoral». La commune est une institution publique au service des citoyens et les membres de la haute commission de la surveillance des élections veillent rigoureusement sur cette mission, notamment à l'approche d'un rendez-vous électoral. Hilali a indiqué qu'aucune plainte n'a été déposée auprès de la commission de la part des candidats qui se sentent lésés pour le lancement «illégal» de la campagne électorale, tout en appelant les candidats de veiller sur le respect de la date de lancement de la campagne électorale. Mais en cas où des entraves à la législation électorale sont constatées, des mesures dissuasives seront portées à l'égard de ces candidats défaillants, a-t-il avertit. «A ce jour, nous n'avons pas été saisis officiellement par les personnes qui se sentent lésés ou bien par l'administration pour dénoncer le lancement avant terme de la campagne électorale. Aucun candidat n'ouvre le droit de décortiquer ou de défendre son programme avant le lancement de la campagne».