Les travaux du 8e congrès de l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) ont débuté hier, dans le camp d'Assouerd des réfugiés sahraouis, en présence de nombreuses délégations étrangères. Le président sahraoui, Brahim Ghali, a indiqué à l'occasion de ce congrès, qui porte le nom de la Chahida Sidoumé Mokhtar Ahmed, que la femme sahraouie a eu «une large contribution dans le processus d'édification des institutions de l'Etat sahraoui dans les secteurs vitaux, à l'instar de l'Education, la Santé, l'Administration et autres», en dépit des conditions difficiles induites par l'invasion militaire marocaine, les campagnes d'exaction et la situation d'exil. Le Président Ghali a rappelé la date sombre dans l'Histoire du peuple sahraouie et de l'humanité, que celle du 18 février 1976 qui avait vu un «déferlement de bombes de napalm et de phosphore blanc, interdite sur le plan international, dans des raids d'avions des forces aériennes royales marocaines sur les têtes de centaines de femmes, d'enfants et de vieillards sahraouis sans défense, dans la région d'Oum Aderbka». Ce congrès est marqué par une forte présence de délégations étrangères (quelque 150 invités) d'une vingtaine de pays des quatre coins du monde, ainsi que des délégations féminines internationales, selon le comité d'organisation.