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Sahara occidental : Célébration aujourd'hui de l'anniversaire du déclenchement de la lutte armée
Publié dans Le Maghreb le 20 - 05 - 2018

Le Front Polisario célébrera dimanche prochain à Tifariti, dans les territoires sahraouis libérés, le 45ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie contre les forces d'occupation marocaines, une date qui intervient dans un contexte particulier marqué par plusieurs victoires diplomatiques et juridiques arrachées par le peuple sahraoui, en lutte pour son droit à l'autodétermination.

La commémoration de cette date historique sera organisée sous le haut patronage du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, en présence de personnalités sahraouies aux côtés de délégations représentants plusieurs pays, des organisations et des associations de la société civile.
Selon les organisateurs, il est prévu la tenue d'une série de manifestations et activités commémoratives dans les territoires libérés, dont des parades militaires et civiles, ainsi que des expositions retraçant le parcours de la lutte armée contre les forces d'occupation marocaines.
Le 20 mai 1973 demeure une date historique pour le peuple sahraoui qui avait décidé, ce jour- là, de prendre les armes pour arracher son indépendance face à l'occupation d'abord espagnole ensuite contre le Maroc, qui avait envahi les territoires sahraouis en 1975.
"La révolution à Seguia El Hamra et Rio de Oro s'est déclenchée parce qu'il existe un peuple. Ce peuple possède son identité nationale, sa propre civilisation, ses propres principes, ses propres valeurs, sa propre organisation. Ce peuple existe et survivra à la trahison du colonialisme, à l'agression des régimes réactionnaires et à leurs manoeuvres", avait écrit le défunt El Ouali Mustafa Sayed, premier secrétaire général du Front Polisario, mort en martyr en juin 1976.
Le 20 mai 1973, un groupe de combattants sahraouis avait décidé d'attaquer le poste espagnol d'El Khanga, à l'est de la ville de Smara. Cette opération annonçait alors le déclenchement de la lutte armée dans le Sahara occidental, suivant les résolutions prises dix jours avant, le 10 mai exactement, lors du congrès constitutif du Front Polisario qui avait décrété dans son texte fondateur que "c'est par le fusil que la liberté sera arrachée".
L'Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) devait donc faire face à partir de la fin de l'année 1975 à l'invasion militaire marocaine lors de laquelle des armes lourdes avaient été utilisées parallèlement au bombardement, par l'aviation, des populations, ciblant des femmes, des enfants et des personnes âgées, morts au napalm et au phosphore.
Face à ces terribles exactions et crimes contre l'humanité, l'Armée sahraouie avait décrété une offensive généralisée contre les forces d'occupation, remportant sur le terrain des victoires militaires, et ce, malgré le soutien apporté notamment par l'armée française et israélienne aux forces royales marocaines.

Une armée redoutable et efficace
La riposte des résistants sahraouis, connaissant parfaitement le relief de la région, avait été décisive. En 1979, l'Armée sahraouie avait lancé une opération d'envergure ayant duré jusqu'à 1983. "C'était la période la plus charnière de notre guerre de libération", a rappelé le responsable du secrétariat politique du Front Polisario, Hamma Salama, rencontré par l'APS, lors des festivités de commémoration du 45ème anniversaire de la création du Front, au camp des réfugiés sahraouis à Aousserd. "Les combattants sahraouis avaient réussi, a-t-il ajouté, à pénétrer dans des bases militaires marocaines dans le sud Maroc en capturaient des centaines de soldats et avaient récupéré des véhicules, des chars et des armements divers". Grâce à ces victoires remportées par l'Armée de libération populaire sahraouie, la Mauritanie, qui avait été impliquée dans ce conflit, a annoncé son retrait et signé en août 1979, à Alger, un accord de paix avec le Front Polisario déclarant qu'"elle n'a et n'aura pas de revendications territoriales ou autres sur le Sahara occidental". La détermination des forces sahraouies et l'efficacité de ses attaques ont poussé également le Maroc à ériger, avec l'aide de la France et d'Israël, un mur de défense long de 2.700 kilomètres, abritant sous terre des systèmes des batteries d'artillerie et des lignes de barbelés électrifiés, en plus des millions de mines semées le long de cette barricade de la honte.
Le déploiement de ce dispositif n'avait pas pour autant dissuader les forces de l'armée sahraouie à renoncer à la lutte armée.
"Nous avons réussi à s'adapter à cette situation et à entreprendre des actions ciblées et ordonnés qui provoquaient des pertes importantes dans les rangs de l'ennemi", a confié à l'APS un ancien combattant sahraoui, rencontré lors d'une visite guidée au Musée national de la résistance sahraouie.
L'action diplomatique aidant, les unités de l'armée sahraouie avaient parvenu à forcer le régime marocain à accepter en 1991 le plan de paix sous l'égide des Nations Unies, qui prévoyait un cessez-le-feu et la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.
Et depuis, le Maroc ne cesse de dresser des obstacles et contourne, par l'aide de la France, les résolutions de l'ONU exigeant la tenue d'un référendum de l'autodétermination du peuple sahraoui, défiant ainsi la légalité internationale.
La lutte armée, qui avait durée 16 ans, est relatée aujourd'hui en détails à travers des documents inédits, des illustrations et des objets historiques conservés dans le Musée national de la résistance sahraouie.
Toutes les prises de guerre, entre autres, des chars, des débris d'avions abattus, des bombes jetées sur les populations, des mines anti-personnel, des fusils mitrailleurs, des lances roquettes et autres types de missiles ainsi que des systèmes de radar et de communication sont visibles dans la galerie du Musée.
"Il s'agit là, d'un véritable témoin de la guerre héroïque menée contre les force d'occupation marocaine par les Sahraouis sous la houlette du Front Polisario, unique et légitime représentant du peuple sahraoui", a-t-on souligné.


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