Le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, semble vivre le même calvaire que son prédécesseur, Mahfoud Kerbadj, jamais adopté par les membres du Bureau Fédéral de la FAF, et poussé vers la sortie avant la fin de son mandat. Si l'on se fie aux dernières révélations de Medouar, sur le plateau d'Echourouk TV, la cohabitation parait impossible entre les deux parties. Se sentant mal à l'aise et indésirable à la FAF, et même à la LFP, de la part des employés de cette instance qui gère les championnats de Ligues 1 et 2 Mobilis, l'ancien patron de l'ASO Chlef songe sérieusement à démissionner à la fin de la saison en cours, une saison des plus compliquée, avec ces reports incessants des matches, en raison de la situation politique actuelle de notre pays. « Je me sens comme un pompier de service. C'est une vraie torture pour moi », a-t-il avoué. L'on parle déjà de son successeur, Djamel Messaoudène en l'occurrence. Il est à rappeler que Medouar avait été élu haut la main à la tête de la LFP, le 21 juin 2018, récoltant 19 voix contre 7 pour Azeddine Arab (ES Sétif), 6 pour Mohamed El-Morro (ASM Oran) et 4 pour Mourad Lahlou (NA Husseïn-Dey).