Le président de la Fédération algérienne de volley-ball, Mustapha Lemouchi, ne tarit pas d'éloges sur le coach cubain. Le Cubain Raoul Diago Izquierdo vient d'être installé dans ses fonctions à la tête de la sélection nationale masculine de volley-ball. C'est le Comité olympique et Sportif algérien (COA) qui avaient, rappelons-le, signé un contrat d'un an renouvelable avec lui. Quels seront les objectifs du coach cubain ? Il serait question de mener la sélection algérienne masculine au Grand Prix mondial (1er-5 mai 2019), aux championnats d'Afrique, prévus du 19 au 29 juillet en Tunisie, qualificatifs aux championnats du monde, les Jeux africains au Maroc dont l'Algérie est détentrice de la médaille d'or et la qualification bien entendu en prévision des Jeux olympiques 2020 à Tokyo. Pour sa part, le président de la Fédération algérienne de volley-ball, Mustapha Lemouchi, ne tarit pas d'éloges sur le coach cubain. «C'est un honneur pour le volley-ball algérien de vivre ce moment de signature de contrat avec une grande figure du volley-ball mondial. Je tiens à remercier le président du Comité olympique et sportif algérien lequel, grâce à ses efforts personnels, nous a permis d'arracher l'accord de cet éminent technicien, sollicité également par la sélection égyptienne et un club italien de première division». «La Fédération algérienne de volley-ball FAVB, en engageant cet entraineur cubain, est certaine de bénéficier de l'expérience et du savoir-faire d'un technicien de haut niveau», avait déclaré le désormais nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Raouf Bernaoui, qui, a assisté au siège du Comité olympique algérien, à la cérémonie de signature du contrat du nouveau sélectionneur national de volley-ball. Pour Raouf Bernaoui, «l'école cubaine n'est plus à présenter dans la discipline. Avec le peu de moyens dont elle dispose, l'équipe nationale cubaine est parvenue à se frayer une place importante au niveau mondial, en rivalisant avec les plus grandes nations. Bien qu'elle dispose de bons techniciens qui travaillent souvent dans l'ombre, l'Algérie, qui a de grandes ambitions dans le domaine du sport entre autres, a besoin de l'expérience cubaine pour atteindre une autre dimension. Je suis sûr que M. Raul Diago Ezquierdo va apporter un plus à notre volley-ball. Ce que je ne souhaite pas, c'est que la FAVB ait la même expérience que celle vécue par la Fédération de boxe il y a quelques années. A l'époque, la FAB avait signé un contrat avec un grand entraîneur cubain qu'elle n'a pas su garder. Le technicien en question, après avoir épousé une Franco-Algérienne à Alger, est allé s'installer dans l'hexagone, avant d'être sollicité par la Fédération française de boxe. Grâce au savoir-faire et à l'expérience de ce technicien, la France a récolté de nombreuses médailles lors des JO de Rio», a conclu le premier responsable du secteur. S'agissant du salaire de M. Raul Diao Ezquierdo pour un contrat d'une année renouvelable, il touchera une mensualité de de 6.000 dollars US, réglés par le COA. Pour son palmarès, il a été meilleur passeur au Monde de 1990 à 1998, s'est plusieurs fois illustré en remportant des médailles avec la sélection nationale cubaine aux Jeux olympiques et Championnats du monde. Il a drivé la sélection de son pays de 2001 à 2006, avant d'occuper le poste de président de la Fédération cubaine durant un mandat (2006-2011). «A travers les quatre nations qui représentent régulièrement la discipline aux JO et Championnats du monde, à savoir l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie et le Cameroun, je connais parfaitement le volley-ball africain. Même si le temps est court, mon objectif est de faire de l'Algérie la meilleure nation à l'échelle continentale, dans un premier temps. Aujourd'hui, cela paraît un pari un peu difficile vu la situation. Mais demain, c'est certain qu'on y arrivera. Avec la fédération, on s'est fixé des objectifs à réaliser à court terme, à savoir le Championnat d'Afrique, la qualification au Mondial 2019 et la qualification aux Jeux Olympiques 2020. Je vais donc diriger la sélection seniors pour tenter de relever ces défis. Par ailleurs, je vais surtout travailler avec les jeunes catégories. Ça reste le plus grand chantier qui va permettre à l'Algérie de reprendre sa place de leader dans le continent», a indiqué le nouveau patron de l'EN.