Ainsi, le volume de marchandises traitées (import/export) par les 10 ports algériens au cours des trois premiers mois de l'année a totalisé 30,6 millions de tonnes, contre 28,60 millions de tonnes à la même période de 2018. L'activité portuaire de l'Algérie a enregistré une croissance de l'ordre de 7% durant le 1er trimestre 2019, en comparaison avec la même période de l'année précédente. Ainsi, le volume de marchandises traitées (import/export) par les 10 ports algériens au cours des trois premiers mois de l'année a totalisé 30,6 millions de tonnes, contre 28,60 millions de tonnes à la même période de 2018. Selon le Groupe Services portuaires (SerPort), cité par l'APS, il s'agit des exportations qui ont atteint 19,9 millions de tonnes, soit une hausse de près de 14%, dont 2,4 millions de tonnes de marchandises hors hydrocarbures. Ces marchandises sont composées principalement de matériaux de construction et de produits agricoles, haussant ainsi significativement la croissance à 42% par rapport au 1er trimestre 2018. S'agissant des hydrocarbures, SerPort relève un total de 19 millions de tonnes, soit une augmentation de 6% par rapport au trois premiers de l'exercice 2018, précisant que ces produits représentaient 63% du trafic global enregistré au niveau des ports nationaux. Par ailleurs, le trafic des conteneurs à l'import et à l'export, a enregistré 523.186 EVP (équivalent vingt pied) durant le premier trimestre 2019, contre 463.394 EVP pour la période 2018, soit une hausse de 13 %. Ce trafic a été traité principalement au niveau des ports d'Alger (42%), Oran (16%), Béjaia (11%), Skikda (9%) et Annaba (8%). Le trafic de véhicules a, quant à lui, atteint 2.234 unités au 1er trimestre 2019, soit une baisse de 1 % par rapport à la même période en 2018. Selon SerPort, les entreprises portuaires continuent de réaliser leurs programmes de développement pour soutenir la croissance de leurs activités. Il s'agit principalement, d'acquisition d'équipements de manutention pour un meilleur rendement portuaire. A cet effet, ces entreprises ont acquis plusieurs équipements modernes, comme les «Stackers», les chariots élévateurs à fourche, les grues portuaires, ainsi que les grues mobiles télescopiques automotrices. Modernisation Les programmes de développement comprennent aussi l'acquisition de matériels navals, à même de garantir la sécurité de la navigation à l'intérieur des ports, selon le Groupe SerPort, qui précise que le parc naval a été renforcé par l'acquisition en 2018 de 10 remorqueurs d'une puissance de 45 à 70 tonnes de traction, dotés des dernières technologies. Quatre (4) autres remorqueurs seront acquis au cours des deux prochaines années, en plus des canaux d'amarrage et des pilotines. S'agissant du développement des infrastructures, il est à signaler que plusieurs projets de réalisation et d'extension des infrastructures portuaires sont en cours de réalisation. Dans ce cadre, le port d'Alger a bénéficié d'une extension – développement du Terminal à Conteneurs (TAC) d'une capacité de 1 millions d'EVP, qui sera fin prête en octobre 2020. Le port d'Oran connaît lui aussi des travaux d'extension – développement du TAC, pour augmenter sa capacité à 2 millions d'EVP, qui prendront fin en juin 2019. Les autres projets portent sur la construction du TAC de port de Djen-Djen pour une capacité de 2 millions d'EVP, la construction d'un terminal minéralier au port d'Arzew, et la réalisation d'un terminal minéralier pour l'exportation du phosphate au port d'Annaba, qui est en phase d'étude. Le développement des superstructures comporte, par ailleurs, la réalisation de nouvelles gares maritimes au niveau des ports d'Alger, Béjaïa et Annaba. Les gares maritimes d'Alger et de Béjaïa ont été achevées, avec une capacité d'un million de passagers et 500.000 véhicules par an pour chacune, tandis que celle de Annaba est en cours de réalisation pour une capacité de 500.000 passagers et 250.000 véhicules par an. Pour rappel, le groupe SerPort est chargé de la gestion de l'ensemble des ports de commerce, de pêche et de plaisance au niveau national, ainsi que des plateformes logistiques. Son portefeuille est composé de 10 entreprises portuaires, d'une société de gestion des ports de pêche et de plaisance (45 ports) et de quatre (4) entreprises de logistique.