Etats généraux, colloques, séminaires, journées d'étude, symposiums, combien les acteurs du sport ont été briffés par ce genre de réunions rassembleuses afin de redonner à notre mouvement sportif sa verve qui tarde à le remettre sur les rails. En effet, le sport algérien s'est vendu en une pièce idéale, de son exposé, de l'aspect organisationnel, infrastructurel en passant par le sport d'élite la prise en charge oubliant généralement au passage le dopage bref…. Démontrant ainsi tous ses compartiments afin de le voir s'extirper de cette guigne qui le ronge. Une louable initiative de la part de la tutelle, mais en réalité, ce secteur avait subi les affres de la mauvaise gestion. Le nouveau ministre de la jeunesse et des sports Raouf Bernaoui en connaît énormément, il n' est plus question de le freiner avec ce grand volume théorique, lui veut passer à l'action. L'idée de construire est effective, cela mènerait à relativiser la performance ; c'est du moins ce que recherchent généralement nos scientifiques dans le domaine du sport du haut niveau. L'on se rappelle que l'ancien ministre de la jeunesse et des sports Hattab a fait des états généraux son ‘'cheval de bataille'', un colloque sur le sport national où plusieurs thématiques ont été inscrites au menu de ce premier rendez-vous du genre. Tenus en janvier écoulé au Palais des expositions de la Safex (Pins maritimes, Alger) les états généraux sur le sport national ont, en fait, accouché d'une souris puisque sur le terrain, rien n'a été corroboré. Loin de les remettre en question, mais nombreux sont ceux qui préfèrent passer systématiquement dans le vif du sujet, cela dit, droit vers l'objectif, ce qui se passe sur le terrain et connaître les véritables problèmes que rencontrent les athlètes. Cette rencontre, dont le coup d'envoi avait été donné par l'ancien ministre du secteur, Mohamed Hattab, devait réunir les différents acteurs du mouvement sportif national afin de discuter de la situation générale du sport algérien à travers six ateliers choisis pour la circonstance. Il fallait songer également à faire un diagnostic et sortir avec des recommandations pour booster le sport en Algérie pour pouvoir faire des projections avec obligation de résultat à moyen et long terme. En réalité le sport algérien n'a pas tellement besoin de ce type de rencontres, il a grandement envie d'un soutien organisationnel et méthodologique ceci devrait évoluer avec le temps, ce dont ont besoin nos athlètes. Certes, il y était question de santé et sport, infrastructures sportives, prise en charge des jeunes talents et des élites nationales, droit et financement du sport, professionnalisation du sport (cas du football) et promotion du fair-play, telles des thématiques retenues pour la circonstance. Ce grand salon où le peu de fédérations sportives sont venues exposer à l'occasion de la tenue de plusieurs réunions entre acteurs du sport national de différents secteurs et structures sur les six grandes thématiques retenues. Des sous-ateliers pour chaque thème seront organisés et chaque atelier sera appelé à faire des recommandations, a-t-on expliqué mercredi au niveau du MJS. L'ensemble des acteurs du secteur du sport en Algérie (fédérations, structures du MJS, …) ont été conviés à y prendre part avec des espaces d'exhibitions, démonstrations et tournois, entre autres. y a-t-il eu des bilans ou rapports allant dans ce sens ?