S'agissant de la première rencontre amicale face au Burundi prévue aujourd'hui a 19h, le patron des Fennecs a expliqué le choix porté sur ce sparring-partner. Lors de sa traditionnelle conférence de presse d'avant match qu'il a animée hier matin à Doha en prévision de la première joute amicale face au Burundi, le sélectionneur national a fait le point sur la préparation de son équipe, et ce, a dix jours du coup d'envoi de la CAN 2019. D'emblée Djamel Bemadi s'est dit très satisfait des conditions du déroulement du second stage des Verts au Qatar. «La première séance d'entrainement que nous avons effectuée à notre arrivée samedi ici à Doha a été intéressante en termes d'intensité. Malgré la température élevée, j'étais surpris de voir mes joueurs bien en jambes.» S'est réjouit le conférencier qui a longtemps loué les installations mis à la disposition de son groupe. «Les responsables de la Fédération qataris nous ont donné un sacré coup de main pour ce stage en nous mettant dans des conditions parfaites. On a mis à notre disposition des centres d'entrainements ultramodernes qui ont été construits pour la Coupe du monde 2022. Tout a été fait pour nous sur mesure. On a pu regrouper des équipes contre qui on voulait jour au même endroit et a la même date, ce qui n'est pas du tout évident.» A-t-il ajouté. S'agissant de la première rencontre amicale face au Burundi prévue aujourd'hui a 19h, le patron des Fennecs a expliqué le choix porté sur ce sparring-partner. « Le Burundi a le même profil que le Kenya. Cette équipe a également montré une certaine solidité tout comme notre premier adversaire à la CAN ne serait-ce par les résultats qu'elle a obtenus durant les qualifications. Ils n'ont perdu d'ailleurs aucun match tout en évitant d'encaisser trop de buts.» A t-il analysé. L'ancien joueur de l'Olympique de Marseille a par ailleurs mis l'accent sur l'importance de ce match amical tout comme le deuxième que doivent disputer ses joueurs dimanche prochain toujours au Qatar face au Mali afin d'avoir une idée très précise sur son onze type lors de la CAN. «Nous sommes entrain d'affiner notre préparation et nous comptons sur ces deux matches pour dégager une équipe qui ne sera forcément pas celle qui démarrera face au Kenya ou le Sénégal. L'idée est de ne pas faire beaucoup de roulements. Il y aura peut-être que des aspects tactiques qui vont changer en fonction des adversaires. On compte mettre en application et voir si ce qui a été travaillé jusque-là est assimilé par les joueurs.» Ce point de presse a été également l'occasion pour Belmadi de s'expliquer au sujet de la décision prise par la FAF de ne pas retransmettre le sec deux matchs en question. «Dites moi si on peut voir les matches de préparations de nos adversaires à la télé ? Je n'ai pas vu ceux du Kenya ni ceux du Burundi. Il m'arrive à me déplacer jusqu'à Paris pour observer nos adversaires. Alors pourquoi nous on doit diffuser ce type de matches pour leur donner l'occasion pour nous superviser ?» . Concernant la forme affichée par ses joueurs notamment ceux qui ont rejoint le stage avec peu de matches dans les jambes à l'image de Slimani, l'ex coach de Duhail s'est voulu rassurant. «Slimani effectue un travail supplémentaire à chaque séance pour compenser son manque de compétition. Pour le moment, il répond très bien. Il fait le nécessaire pour bien arriver à la CAN. Je ne vois en lui aucunement un joueur en retard au point de vue athlétique.» A-t-il assuré. Enfin, interrogé sur les récentes rumeurs d'un scandale de mœurs qui aurait eu lieu en plein stage des Verts à Sidi Moussa impliquant Youcef Atal, Djamel Belmadi a voulu apporter un cinglant démenti pour tout ce qui a été dit sur cette affaire. « Youcef Atal ne mérite pas tout ça. C'est un joueur très important pour la sélection et on doit être fier de compter parmi notre effectif l'un des meilleurs latéraux championnats de France. Je ne comprends pas le but des personnes qui ont colporté des ragots à son sujet si ce n'est semer la discorde et déstabiliser l'équipe nationale, D'ailleurs, il faut se poser des questions sur son timing. Sinon je n'ai rien a reproché à Atal qui est un joueur respectueux, un fils de bonne famille, petit par la taille grand par le talent et qui adhère complètement à la discipline du groupe.»