Pour sortir notre économie de l'ornière où elle s'est engouffrée, Djamal-Eddine Bou Abdellah, président du Cercle de Commerce et d'Industrie Algéro-Espagnol CCIAE à Alger, propose toute une série de mesures. Une conférence de presse intitulée «Propositions d'ajustements et réformes économiques» a été animée dans la journée d'hier par Djamal-Eddine Bou Abdellah, président du Cercle de Commerce et d'Industrie Algéro-Espagnol CCIAE à Alger. Le conférencier, qui a fait un état des lieux sur l'actualité de l'économie algérienne, a plaidé, lors de sa conférence, pour une libéralisation économique réelle vers l'international, comme solution de l'avenir de l'entreprise algérienne. Pour Bou Abdellah, «ces niveaux de performance sont alarmants et décevants au vu de l'investissement public effectué ces dix dernières années. L'économie algérienne a besoin d'ajustements structurels pour faciliter son intégration dans une économie globale et de libre-échange», dit-il. Pour sortir notre économie de l'ornière où elle s'est engouffrée, le conférencier propose toute une série de mesures. Les tenants du pouvoir doivent assainir et améliorer l'environnement économique algérien. Cela passe par, entre autres, la libre initiative, minimum d'autorisations et de bureaucratie, stabilité juridique. La consolidation d'une justice impartiale et adaptée aux pratiques économiques internationales. Sur ce point, il est expliqué que l'investissement étranger, l'IDE, pose comme première condition la sécurité judiciaire pour défendre ses mouvements avec les agents économiques, défendre l'investissement effectué dans le pays d'accueil ; ceci est valable pour l'investissement domestique s'il est souhaité un développement de qualité et de valeur, explique-t-on. Le but de ces propositions adressées à l'ensemble des instances, acteurs, agents économiques et influenceurs en charge de l'économique algérien est d'enclencher une large réflexion et ouvrir les débats pour mener à bien des réformes salutaires, empruntant des sentiers linéaires et sans équivoque pour bâtir une économie basée durablement sur des fondamentaux solides, précise-t-on.