La protection civile, qui est intervenue dans la même soirée, a trouvé des difficultés à éteindre les flammes. L'intervention des camions de la protection civile a duré quelques heures. Un gigantesque incendie s'est déclaré, dans la soirée de lundi 1er juillet, au complexe gazier d'Arzew, dans la wilaya d'Oran. Quatre employés de l'usine ont été blessés. Cet énième incendie dans les installations pétrolières et gazières du groupe pétrolier Sonatrach remet sur table la fiabilité de ses dispositifs de sécurité industrielle mis en place. Des vidéos relayées par des internautes sur les réseaux sociaux durant la même soirée montrent des flammes énormes dégagées par les feux à l'intérieure de cette unité de production pétrochimique. De fortes déflagrations ont été également entendues par les habitants de cette région. Ces images on fait craindre le pire, vu la propagation rapide des flammes, mais fort heureusement, plus de peur que de mal ; deux employés seulement ont été légèrement blessés lors de cet incendie. Ils ont été «vite évacués et pris en charge au niveau de l'établissement hospitalier EHU d'Oran». «Une cellule de suivi psychologique a été également mise en place», annonce Sonatrach, dans un communiqué publié dans la journée d'hier. A noter que la protection civile, qui est intervenue dans la même soirée, a trouvé des difficultés à éteindre les flammes. L'intervention des camions de la protection civile a duré quelques heures. Le chargé de communication de cette institution parle de quatre blessés légers. «L'incendie n'a pas fait autant de dégâts matériels non plus», d'après le communiqué du groupe. «Sitôt, l'incident déclaré, le dispositif Plan d'Assistance Mutuel PAM a été déclenché, ce qui a permis la maîtrise rapide de la situation», écrit-on. Le groupe pétrolier explique également que «cet incident n'aura aucun impact sur les capacités de production du complexe GL1Z», écrit encore Sonatrach. Si cet incendie a vite été maîtrisé et n'a pas fait de grands dégâts sur le plan humain et matériel, la question de la sécurité industrielle dans les grandes entreprises algériennes revient sur la table. Cela d'autant plus que plusieurs incendies du même genre ont été signalés dans le passé. Le dernier en date est celui qui s'est déclenché 12 février dernier à 21h54, sur un bac de dégazage au niveau du complexe industriel sud (CIS) de Hassi Messaoud. Cet incendie n'a pas fait de grands dégâts aussi. Au mois de septembre 2011, un violent incendie a secoué la même wilaya. 06 blessés ont été victimes de l'explosion qui a ravagé un gazoduc. Mais l'incendie le plus meurtrier dans les installations pétrolières algériennes depuis ces vingt dernières années et celui qui s'est produit dans le complexe gazier situé au port de Skikda. 23 morts et quelques 80 blessés ont été recensés lors de ce dramatique accident, causé par l'explosion d'une chaudière défectueuse. Ces incendies répétitifs dans les installations pétrolières et gazières sensibles en Algérie incitent à se poser des questions sur les fiabilités des dispositifs anti-incendie et de prévention des risques mis en place par le groupe Sonatrach pour sécuriser ses installations au niveau national ou même international pour éviter que cela se reproduise.