Sedia édition, filiale du groupe Hachette ne cesse de nous surprendre avec de nouvelles activités, après le lancement en octobre du web site relatif aux bacheliers, elle vient de faire paraître le numéro un de la lettre d'information trimestrielle intitulée «Fenêtre» (janvier/mars). Il étoffe le paysage éditorial qui, ces dernières années, a connu une embellie certaine. Dans ce premier bulletin, Radia Abed directrice de cette maison d'édition focalise sur divers thèmes littéraires. Assia Djebbar est à l'honneur. Résumant sa personnalité de femme écrivaine battante, elle témoigne de son écriture d'urgence contre la régression et la misogynie. Dans un entretien de Ameziane Ferhani consacré au directeur des Cahiers de l'Orient, journaliste, chercheur et islamologue Antoine Sfeir, il est question du rôle de l'intelligentsia arabe et du développement de la culture arabe. Le monde arabe doit-il faire face à l'inculture. Radia fait dans un billet au titre significatif «Le livre à vau-l'eau» un plaidoyer sur le livre. Axant sur sa situation peu enviable, elle déplore cet état de fait qui malgré les promesses restent en statu quo depuis plusieurs décennies. Tous les appels lancés en direction du ministère restent vains. Par ailleurs, cette responsable met en exergue le partenariat avec Algérie Télécom avec le site,(www.allobac.com), inhérent aux bacheliers qui trouvent un espace convivial de connaissances et de savoir. Ce bulletin fait référence au dernier livre de Yasmina Khadra Ce que le jour doit à la nuit qui a remporté le prix Roman France télévision en novembre 2008. Consacré comme succès littéraire en Algérie et en France, il a enregistré des ventes de plus de 20 000 exemplaires en France. Aussi, ce roman rentre dans la catégorie des «Blackbusters». Il est à indiquer que «Fenêtre» appréhende divers sujets liés au monde des belles lettres.