La maison d'édition Sedia qui se caractérise par des publications de crus nouveaux et de haute facture vient de faire paraître son second bulletin intitulé Lettre d'information trimestrielle qui reprend l'activité littéraire. Dans l'éditorial, Radia Abed, PDG de Sedia, évoque avec passion le livre, cet espace de culture, de liberté et de connaissances, un viatique d'amour de la vie qui, malgré les aléas de l'édition en Algérie, connaît une embellie avec de nouveaux éditeurs ces dernières années. L'article «Le nouvel espace pédagogique» renseigne sur des journées organisées par cette éditrice dans ses locaux prévus pour le mois de mai entre enseignants et responsables d'écoles pour des consultations, et une écoute attentive aux difficultés rencontrées entre enseignants et élèves. Un site pour les candidats au baccalauréat Cette lettre d'information met l'accent sur «la rencontre avec les Allôbaciens». A plus d'un mois des épreuves du baccalauréat, les terminales toutes disciplines confondues consultent le site initié à cet effet. Actualisé régulièrement avec des sujets et thèmes du second trimestre, cette plate-forme pédagogique est un véritable vade-mecum pour eux. Ces futurs bacheliers peuvent réviser à leur guise et s'imprégner des conseils pédagogiques. Dans le registre du livre, les salons internationaux de Paris et d'Abou Dhabi ont connu un rush certain. Cette année, les deux stands algériens de cette 29e édition du salon de Paris ont été pris en charge par le ministère de la Culture (du 13 au 18 mars), contrairement au passé quand l'ambassade de France s'occupait de cette action. Pour ce salon littéraire parisien, le Mexique a été à l'honneur. L'Algérie, présente, a mis en évidence un panel d'auteurs comme Youssef Merahi, Benyoucef Alliane, Fatima Bekkai, Rabéa Djellouli, Yasmina Khadra et Malika Mokaddem. A Abou Dhabi, le salon du livre s'est tenu du 17 au 22 mars avec un lot conséquent d'ouvrages d'écrivains algériens. Il en est de même pour celui de Frankfurt dont le point fort a été les rencontres débats avec Yasmina Khadra et Assia Djebbar.Dans ce bulletin, une présentation succinte sur Jacques Attali «l'homme aux multiples talents» donne une vue synoptique de les multiples facettes de sa personnalité. Ce conseiller spécial à l'époque de Mitterrand a plusieurs cordes à son arc. Musicien, chroniqueur, écrivain, il tente dans son ouvrage Dans la crise et après de mieux appréhender cette crise financière, la première du genre à l'échelle planétaire, en se fondant sur divers scenarii. Selon ses propos, ces situations financières désastreuses sont des remises en cause du système et des tests pour en quantifier la puissance.Dans le volet des ouvrages à forte audience, un écrit sur Yasmina Khadra gravite autour de son dernier opus littéraire, Ce que le jour doit à la nuit. Ce dernier va être adapté au cinéma et à la télévision sous forme de sitcom en trois épisodes par Alexandre Arcady. Un livre de Yasmina Khadra adapté au cinéma Il est à relever que le tournage doit démarrer en 2010 avec des repérages pour le tournage prévus pour ce mois d'avril à Oran et Rio Salado (El Maleh) avec une importante délégation de journalistes de France 2, TF1, Le Figaro, Le Monde, France 5 et Jeune Afrique. Notons que le prochain ouvrage d'Anouar Benmalek sera édité par cette maison d'édition, qui a déjà fait la traduction en arabe de son ouvrage L'enfant du peuple ancien.Cette seconde lettre trimestrielle d'information de Sedia regroupe également les diverses activités littéraires de cette période féconde en événements culturels.