Des affrontements entre groupes armés avaient lieu samedi dans la banlieue de Tripoli, selon des témoins et le gouvernement. Les violences qui ont éclaté vendredi dans cette ville ont fait plus de 40 tués et plus de 400 blessés. Les heurts opposaient des habitants à des miliciens venus de Misrata venger leurs camarades après l'incendie de leur QG la veille. En début d'après-midi, une colonne de véhicules armés venus de Misrata, à environ 200 km à l'est de Tripoli, tentaient d'avancer vers la capitale, donnant lieu à des affrontements dans la banlieue est de la ville. Le Premier ministre Ali Zeidan a confirmé ces affrontements et a appelé "à la retenue et à l'arrêt des combats". Selon lui, "la situation se compliquera davantage si d'autres groupes armés entrent dans la capitale". Plus de 40 tués "Les prochaines heures et jours seront décisifs dans l'histoire de la Libye et dans la réussite de sa révolution", a-t-il insisté. Les violences qui ont éclaté vendredi à Tripoli après qu'une manifestation pacifique contre la présence de ces milices a dégénéré en combats armés, ont fait plus de 40 tués et plus de 400 blessés, a annoncé par ailleurs le gouvernement libyen, précisant que le bilan risquait de s'alourdir. Ces heurts ont été déclenchés dans l'après-midi après qu'une milice positionnée dans le quartier de Gharghour a tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale. En représailles, des hommes armés ont brièvement délogé cette milice de son QG, au prix d'affrontements meurtriers, et ont en partie incendié les lieux.