L'Algérie ira au Brésil, les Algériens danseront au rythme de la samba carioca et à celui du Mondial de Football, en juin prochain, après la précieuse victoire arrachée mardi soir au stade Tchaker de Blida par les Vert face à une coriace équipe burkinabé qui a longtemps semé le doute et serré le cœur des millions d'Algériens, ayant suivi cette rencontre. Mais qu'il a été difficile ce succès, tant les coéquipiers de Madjid Bougherra étaient tétanisés par la pression qui pesait comme une chape de plomb sur leur épaules. Qu'il a été dur ce but miraculeux, venu de nulle part, inscrit par le capitaine des Verts au milieu d'une forêt de joueurs et que les Algériens attendaient avec une anxiété sans pareille. Une avance libératrice minime, défendue bec et ongle par des joueurs au cœur gros et au courage exemplaire qui tenaient coûte que coûte à sauvegarder pour plonger les Algériens dans la joie et l'allégresse. Les dernières minutes ont été un véritable calvaire pour ces millions de cœurs qui ne respiraient ce soir que le vert et blanc, tant un retour à la marque des "Etalons" burkinabè pouvait provoquer la catastrophe que tout le monde appréhendait. Non c'est fini, l'Algérie ira au mondial brésilien. Non c'est fini, les Algériens peuvent faire la fête et pavoiser à travers tout le territoire, la sélection nationale se qualifie pour la quatrième fois de son histoire à la coupe du Monde, 4 ans après la légendaire victoire d'Oum Dourmane contre les "Pharaons" d'Egypte. Une victoire acquise, comme celle de ce soir, en ce mois de novembre sacré, mois de tous les symboles où ont été écrites les pages glorieuses de la Révolution algérienne et des succès de l'Algérie indépendante.
