Le sélectionneur national,Vahid Halilhodzic, joue les prolongations et entretient le suspense sur son avenir à la tête de l'EN, lui qui vient de réaliser l'objectif principal que lui avait fixé la Fédération algérienne de football, à savoir la qualification au Mondial 2014. Très sollicité par les clubs et les sélections étrangères en ce moment, Halilhodzic veut se reposer et attendre le tirage au sort du Mondial 2014 pour trancher sur son avenir professionnel. «Je suis un peu fatigué, vidé, donc je vais me reposer un peu. J'ai programmé des vacances après le tirage au sort et je prendrai la décision qui s'impose», a fait savoir Halilhodzic dans une interview accordée au Parisien, tout en affichant son désir de poursuivre son œuvre à la barre technique de l'EN qu'il a métamorphosée depuis son engagement par la FAF en juillet 2011 à la place de Abdelhak Benchikha. «Depuis ce match face au Burkina Faso, j'ai reçu au moins dix coups de fil de clubs ou de sélections nationales. Je ne m'imagine pas laisser cette équipe maintenant, mais je ne sais pas ce qui pourrait se passer», a souligné le technicien bosnien que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, tient à conserver même s'il était très en colère contre lui après notamment ses fracassantes déclarations lors de la conférence de presse animée avant le match retour contre le Burkina Faso. «J'ai reçu au moins dix coups de fil de clubs ou de sélections nationales» Coach Vahid est impressionné par la ferveur des Algériens et leur attachement à la sélection nationale. «Il y a ici une chaleur, une ferveur qui n'existe pas en Europe. Le stade était plein à craquer dès 11h du matin, il n'y a qu'en Afrique que l'on peut voir ça. J'ai vu des milliers de gens dans la rue nous courir après avec les drapeaux. C'est vraiment incroyable, je n'ai pas de mots», a précisé le driver des Verts, très ému au coup de sifflet final de l'arbitre sénégalais, Badara Diatta, mardi soir. «C'était un mélange d'émotions (...) On a beaucoup travaillé pour en arriver là. D'autant qu'on s'est fait voler par l'arbitrage lors du match aller. Je l'avais vraiment mal vécu. Et la deuxième raison est d'ordre privé. J'ai pensé à mon frère qui nous a quittés il y a tout juste un an. Je sais qu'il a tout vu de là-haut. Et puis j'ai entendu le stade scander mon nom. C'était un sentiment profond, j'étais vulnérable … J'ai ressenti un mélange de joie et de mélancolie. C'était fort», a avoué Halilhodzic, fier du «parcours exceptionnel», réalisé avec les Verts. «Lors du premier stage a Marcoussis, en juillet 2011, je ne pensais pas que nous étions capables de nous qualifier», a précisé l'ancien entraîneur du PSG, qui vient de réussir une seconde qualification consécutive au Mondial, après celle de 2009 avec la Côte d'Ivoire avant son licenciement par la Fédération ivoirienne suite à sa première défaite aux commandes des Eléphants face à… l'Algérie aux quarts de finale de la CAN 2010 en Angola.