Le sommet de l'Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique s'est ouvert vendredi à Paris en présence d'une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant le président Bouteflika à cet évènement. Les travaux de deux jours (6 et 7 décembre), qui ont été ouverts par le président français François Hollande, se dérouleront à huis clos à travers trois sessions devant porter respectivement sur la Paix et la Sécurité en Afrique, le Partenariat économique et le Développement ainsi que sur le changement climatique. Au sujet de la paix et la sécurité en Afrique, les participants se pencheront sur les menaces qui pèsent sur le continent, tel que le terrorisme, la sécurité aux frontières, les trafics, et de la dernière proposition de l'UA consistant en la création d'une force africaine d'action rapide. Auparavant, outre le président français, le Premier ministre d'Ethiopie et Président de l'Union africaine, Hailemariam Desalegn, le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, le Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy et le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, BAN Ki-moon, devraient prononcer, à leur tour, des allocutions d'ouverture. A l'issue de la séance de clôture samedi du Sommet, les mêmes intervenants animeront une conférence de presse conjointe au Palais de l'Elysée, à laquelle sera également associée la Présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma. La tenue du Sommet de l'Elysée a été annoncée par le président français lors du sommet de l'Union africaine d'Addis-Abeba, en mai dernier, à l'occasion de la célébration de son cinquantenaire. Selon Paris, le programme du Sommet est le "résultat d'un dialogue suivi" entre la France, l'Union africaine et ses membres, les organisations régionales et l'ensemble des pays participants. L'Algérie y devrait rappeler ses positions de "principe". L'approche algérienne sur les questions de sécurité consiste d'abord en "l'appropriation" des questions africaines par les pays africains et le "renforcement" des capacités de l'Union africaine (UA) à travers ses mécanismes, y compris au niveau régional, notamment par des moyens financiers, et c'est ce que prévoit l'Algérie, représentée par son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de faire valoir lors de cette rencontre, a affirmé une source diplomatique à l'APS. Outre M. Sellal, la délégation algérienne à ce sommet compte également le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra.