Montpellier, désormais dirigé par l'entraîneur Rolland Courbis, a concédé une nouvelle défaite (0-1) devant l'AS Saint-Etienne vendredi à la Mosson en ouverture de la 18e journée pour son 800e match en Ligue 1. Les partenaires de Benjamin Stambouli, battus pour la seconde fois d'affilée à domicile, ne décollent toujours pas de la 17e place, avec cinq points d'avance sur le premier relégable. Montpellier, auteur d'un mauvais début de saison, attend ainsi les premiers effets de la nomination de Courbis, qui a succédé en début de semaine à Jean Fernandez, puisqu'il court toujours après une victoire depuis le 6 octobre (succès devant Lyon 5-1). Le nouvel entraîneur est donc promis à des jours difficiles à la tête d'une équipe héraultaise en plein doute. Saint-Etienne, qui compte un match en retard face à Evian-Thonon, s'installe à la 6e place aux dépens de Bordeaux en attendant la suite de la journée. Avec sa quatrième victoire à l'extérieur (Ajaccio, Valenciennes, Nice), les Verts confirment qu'ils savent vraiment voyager. L'équipe de Christophe Galtier s'est imposée grâce à un but inscrit à un quart d'heure de la fin par son attaquant Max Alain Gradel, titularisé pour la première fois de la saison à la place de Hamouma pas totalement remis de sa blessure. Au cours de la première période, Saint-Etienne, mieux organisé, se créait les meilleures occasions par l'intermédiaire de son ailier gauche Franck Tabanou. Seulement, l'ancien Toulousain manquait de réussite dans le dernier geste, concluant une frappe dans le petit filet (11), une reprise de volée contrée par Geoffrey Jourdren et une frappe de peu à côté (29). Montpellier, organisé désormais en 3-4-3, opposait une légitime agressivité, montrait beaucoup d'envie, mais souffrait dans le jeu, à l'image de l'avant-centre Souleymane Camara dominé dans les duels par Bayal. A défaut de peser dans le jeu, il inquiétait Ruffier sur de rares coups de pied arrêtés. Après la pause, l'équipe de Rolland Courbis se libérait, prenait l'initiative du jeu, concédait peu d'occasions et inquiétait enfin Ruffier sur une frappe de Camara (61) et une erreur de Perrin (62), dont le mauvais contrôle frôlait le poteau. A un quart d'heure de la fin, Saint-Etienne exploitait sa première occasion de la seconde période lors d'un moment d'égarement de la laxiste défense montpelliéraine. A la suite d'un centre du latéral Ghoulam, Gradel marquait d'une reprise peu académique au second poteau et offrait une victoire réaliste aux Verts (75).