Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a affirmé samedi à Alger que la visite prévue du Premier ministre Abdelmalek Sellal en Libye "traduit le respect mutuel des relations de fraternité, de voisinage et de coopération existant entre les deux pays", la qualifiant "d'évènement qui dénote l'intérêt accordé par l'Algérie à ce pays voisin et frère". "La visite de M. Sellal en Libye est une visite de travail et d'amitié qui s'inscrit dans le cadre de la réunion de la grande commission mixte de coopération algéro-libyenne", a indiqué M. Lamamra lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, soulignant que "les experts ont déjà entamé leur travail". La réunion de la grande commission mixte de coopération algéro-libyenne vise "à relancer les relations et le partenariat économique entre les deux pays frères", a précisé M. Lamamra, ajoutant que plusieurs dossiers économiques et de partenariat entre les deux pays", liés notamment aux différents volets de coopération seront examinés. Il s'agit d'"évaluer plusieurs projets économiques communs et de voir ce qui a été réalisé dans le cadre des précédents programmes de développement, outre les programmes destinés aux régions frontalières, la coopération dans le domaine sécuritaire et la mise à niveau des services de sûreté en Libye", a-t-il ajouté. "La coopération entre l'Algérie et la Libye est bonne et les deux parties sont pleinement disposées à renforcer leurs relations", a souligné M. Lamamra. "L'Algérie espère que cette visite soit réussie et redonnera une impulsion aux relations bilatérales, grâce aux opportunités offertes et à la volonté des dirigeants des deux pays d'établir des relations fortes et bénéfiques aux deux peuples et pays", a-t-il affirmé. Quant aux déclarations qui lui ont été attribuées par la presse sur l'attentat de Tiguentourine (In Amenas-Illizi), M. Lamamra a affirmé "Je n'ai pas dit qu'il y avait un Etat responsable ou non de l'attentat de Tiguentourine, mais j'ai dit qu'il y avait une différence entre un Etat qui désire sécuriser ses frontières et qui n'y arrive pas, en raison de ses problèmes internes et entre un Etat qui ne le désire pas". Les autorités libyennes ne ménagent aucun effort en vue de maîtriser leur situation sécuritaire interne, en dépit des difficultés auxquelles elles sont confrontées, a-t-il indiqué.