L'amélioration de la qualité des soins reste tributaire "en grande partie" de la qualité de la formation dans les différents corps du secteur de la santé, a estimé samedi à Alger le directeur de la formation au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, le professeur Moussa Arrada. Intervenant au colloque international sur les politiques de santé, organisé à Alger les 18 et 19 janvier, M. Arrada annoncé qu'un programme national de formation et de formation continue sera dispensé aux différents corps du secteur de la santé devant contribuer, a-t-il dit, à l'amélioration du service public. Si l'Etat assure une formation académique, le renforcement de la formation est nécessaire, a-t-il soutenu, "pour contribuer à l'amélioration des connaissances et s'adapter aux développements" ajoutant que des branches innovatrices seront ouvertes pour répondre aux besoins du secteur. Il a par ailleurs rappelé que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique assure la formation académique aux médecins, aux pharmaciens et aux dentistes au niveau de 14 facultés nationales outre les centres et les écoles du paramédical répartis à travers le pays. Il a ajouté que ces établissements ont formé quelque 52000 paramédicaux de 2004 à 2013. Par ailleurs, les 19 établissements relevant du secteur privé ont formé environ 2000 paramédicaux entre 2013 et 2014. Le même responsable a révélé un programme qui s'étale de 2014 à 2018 pour la formation de 24000 agents dont 769 sages-femmes, 9777 paramédicaux (diplôme d'Etat) et 13558 aide soignants. Concernant les projets de recherche, le professeur Arrada a indiqué que 78 projets de recherche ont été enregistrés au cours des années 2013-2014. 50 projets ont été agréés en 2013, 10 autres en 2014 alors que 11 projets sont en cours d'expertise. Les 7 projets nouvellement proposés sont à expertiser, selon le même responsable.