La première rencontre entre les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition anti-Assad avec la participation de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi s'est achevée à Genève, a annoncé hier à RIA Novosti une source au sein de la délégation de Damas. «La rencontre n'a duré qu'un quart d'heure. Seul M. Brahimi est intervenu», a déclaré l'interlocuteur de l'agence. Et d'ajouter que le chef de la délégation gouvernementale, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, n'avait pas participé au premier round de négociations. En cas d'échec de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève 2, la crise syrienne s'aggravera, et les parties devront chercher de nouvelles approches pour aborder le problème, a estimé le délégué permanent russe auprès des Nations unies Vitali Tchourkine. «Si la conférence échoue, la crise ne manquera sans doute pas de s'aggraver, et nous devrons chercher de nouvelles approches pour aborder le problème», a déclaré le diplomate dans une interview à la chaîne de télévision américaine PBS. Interrogé sur son avis personnel quant à la réussite de la conférence, M. Tchourkine a répondu qu'«il y avait une chance et un espoir».