Empêchés de se rassembler devant l'annexe du ministère de l'Education nationale, les adjoints d'éducation affiliés au Syndicat nationale des travailleurs de l'éducation (SNTE) ont observé, hier, un sit-in devant la cour d'Alger à Belouizdad pour revendiquer leurs droits socioprofessionnels. Ils revendiquent l'intégration des instituteurs dans les nouveaux grades institués à la faveur du nouveau statut particulier sans formation. Les adjoints «refusent de suivre une formation pour accéder à la catégorie de base (10) comme le stipule le nouveau statut particulier», nous a indiqué un membre du syndicat. Ils demandent aussi la valorisation de l'expérience professionnelle dans la carrière et des diplômes pour la promotion, à l'instar de ce qui est fait pour le corps enseignant.