Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, affirme qu'il n'a pas encore obtenu l'accord du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, pour être aux commandes des Verts lors des éliminatoires de la CAN 2014. Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic restera-t-il à la tête de l'EN après le Mondial 2014 ? Ce n'est pas encore acquis. Halilhodzic ne m'a pas encore donné son accord pour l'après-Mondial. Les consultations se poursuivent encore et il y aura du nouveau bientôt. On est d'accord avec le sélectionneur national sur nos objectifs au Mondial 2014 et sur la manière de préparer l'équipe nationale pour cette compétition, contrairement aux mauvaises interprétations de certains sur nos relations avec Halilhodzic. On a une vision sur les éliminatoires de la CAN 2015 et on va prendre convenablement en charge l'équipe nationale pour assurer la qualification à cette CAN. Avez-vous trouvé le sparring-partner de l'EN pour la date du 31 mai ? C'est en bonne voie. Il y aura du nouveau dans les prochaines 48h. On va jouer ce match à l'étranger. Tous les moyens seront mobilisés pour que l'EN puisse réaliser les meilleurs résultats au Brésil où notre équipe ne se présentera pas en victime expiatoire. On va représenter dignement l'Algérie dans ce Mondial 2014. L'EN olympique est toujours sans entraîneur... On va désigner l'entraîneur de la sélection olympique à la fin de la saison. On n'a pas de pistes pour le moment. On a déjà une année d'avance dans la préparation des éliminatoires des Jeux Olympiques 2016. C'est un objectif majeur pour nous. On veut se qualifier une seconde fois aux JO. Les présidents des clubs professionnels réclament la révision des statuts de la LFP et surtout plus de prérogatives pour cette ligue. Qu'en pensez-vous ? La LFP a les mêmes prérogatives que toutes les ligues du monde entier. La LFP exerce sous délégation de la FAF qui peut lui retirer ce mandat à tout moment. L'arbitrage ne peut être géré par la Ligue. Il dépend exclusivement de la FAF qui garantit la neutralité. C'est une obligation de la FIFA. Idem pour la commission de discipline qui est autonome. A l'avenir, les membres de cette commission seront élus. C'est l'une des mesures qui seront prises lors du prochain congrès de la FIFA. Les présidents des clubs professionnels veulent provoquer une assemblée générale extraordinaire... Ils ont le droit de provoquer une AG extraordinaire et de proposer des amendements. L'AG extraordinaire ne peut être convoquée que par le président de la FAF, celui de la LFP ou par les deux tiers de l'AG, conformément aux statuts. Toute modification des statuts nécessite les trois quarts des voix de l'AG. Toutes les propositions sont les bienvenues. On est à l'écoute des présidents des clubs. Il y a une grosse polémique sur l'arbitrage cette saison ? Les arbitres sont des êtres humains et ils peuvent se tromper. Je n'accepterai toutefois pas que les erreurs se répètent et des sanctions sévères seront prises contre les arbitres dans ces cas-là. La FIFA exhorte les fédérations à professionnaliser l'arbitrage et on va s'y mettre. Une nouvelle organisation sera mise en place à partir de la saison prochaine. L'arbitrage est un gros dossier. On a besoin de 10 000 arbitres. On va produire des émissions spéciales pour vulgariser les lois du jeu. Ces émissions d'une durée de 17 minutes seront financées par la FAF et accordées gratuitement aux différentes chaînes de télévision. Les sélections nationales de jeunes vont faire l'impasse sur les CAN 2015. peut-on connaître les raisons ? C'est fait exprès. On a décidé de faire une halte pour mieux préparer les éditions de 2017. On veut s'accorder quatre ans de travail pour mieux préparer ces sélections dont les staffs techniques seront désignés à la fin de la saison. On compte relancer les académies par intermittence et créer quatre sélections régionales surtout que sept centres régionaux sont réalisés par les pouvoirs publics.