Les travailleurs des œuvres universitaires de Béjaïa, affiliés au Snapap, observent depuis hier une grève de trois jours pour réclamer des pouvoirs publics une prise en charge effective de leur plateforme de revendications socioprofessionnelles. Ces protestataires, dont la majorité exerce au niveau des dix résidences universitaires que compte la wilaya, réclament principalement «la titularisation de tous les contractuels, recrutés dans le cadre du pré-emploi, et la revalorisation de leurs salaires et primes». «Il y a des contractuels qui perçoivent des salaires de misère de 14 000 DA», a déploré l'un des grévistes. Par ailleurs, ces protestataires qui prévoient d'organiser, aujourd'hui, un sit-in de protestation devant le siège de la direction des œuvres universitaires de Béjaïa, appellent au respect des libertés syndicales. Pour rappel, ces travailleurs ont déjà organisé, la semaine dernière, une marche pacifique au centre-ville pour dénoncer les résultats de la tripartite tenue le 23 février. Selon ces protestataires, les résultats de cette tripartite ne répondent pas aux attentes et aux aspirations de la classe ouvrière, notamment la catégorie des corps communs et des ouvriers professionnels qui exigent l'abrogation immédiate de l'article 87 bis.